mardi 31 mars 2020

Qu’est-ce qu’un virus ?

Image d’un virus.
Je n’ai pas l’habitude de faire souvent des articles en lien avec l’actualité, mais avec toute l’effervescence autour du coronavirus, entre les chiffres, son taux de mortalité, ses symptômes, les bonnes pratiques à appliquer, il me semble important de commencer par le commencement, et répondre à la simple question : qu’est-ce qu’un virus ?

Comprendre ce qu’est un virus explique bien pourquoi les antibiotiques ne fonctionnent pas, pourquoi les vaccins fonctionnent et même pourquoi les virus peuvent être utiles.

ADN (et ARN)

La vie telle qu’on la connaît existe grâce à l’ADN : une très longue molécule, présente dans chaque cellule d’un être vivant et propre à cet être vivant (pas seulement cette espèce, mais bien propre à cet individu).

L’organisme est une grosse usine chimique et les cellules sont leur machines chimiques. L’ADN d’une cellule est là pour lui dire quelles molécules, quelles protéines, elle doit produire, en fonction de l’organe où se trouve cette cellule.

L’ADN est une molécule qui se présente sous la forme de deux brins liés ensembles un peu comme les deux parties d’une fermeture éclair. La spécificité c’est qu’une cellule n’a en réalité besoin que d’un seul de ces deux brins pour pouvoir reconstituer l’autre brin. C’est ceci qui permet à la cellule de se dupliquer.

Au cours de la duplication, les deux brins d’ADN se séparent, la cellule se coupe en deux cellules-filles qui vont emporter chacun un brin d’ADN. Chacune de ces deux cellules-filles va synthétiser le brin qui lui manque pour posséder ses deux brins d’ADN.

En plus de l’ADN, on entend parfois parler de l’ARN. L’ARN est très similaire à l’ADN (composée pratiquement des mêmes constituants). L’ARN joue simplement un rôle d’intermédiaire « technique » au moment de la duplication de l’ADN. L’ARN peut également être utilisé par la cellule pour produire les protéines dont elle a besoin, sans toucher directement à l’ADN, un peu comme une copie de travail, d’un document important, par exemple.

Et du coup, un virus ?

Un virus, pour le dire très simplement, c’est juste un petit morceau d’ADN (ou d’ARN, comme pour le coronavirus) isolée et qui se balade dans la nature. C’est tout.

Contrairement à une bactérie unicellulaire, qui est certes faite d’une seule cellule, mais qui a tout ce qu’il faut pour se répliquer, un virus, ne peut pas se répliquer seul.

Un virus n’est pas une cellule : c’est juste un brin de matériel génétique entouré d’une membrane qui lui sert d’enveloppe protectrice et éventuellement accompagnée de quelques protéines spécifiques. Il n’y a donc pas de quoi se multiplier. Pour cette raison, le virus n’est généralement pas classé parmi les êtres vivants, même s’il y a encore des débats quant à la position de la limite entre ce qui est vivant et ce qui ne l’est pas.

Pour pouvoir subsister et se multiplier, le virus a besoin d’une cellule extérieure qui n’est pas à lui. Cela étant dit, les choses intéressantes commencent quand le virus se retrouve inhalé ou ingéré par un autre être vivant : un animal, un être humain, ou même une plante ou une bactérie ! Dans ce cas, le virus se retrouve en contact avec des cellules qui sont capables de répliquer le matériel génétique.

Le virus, une fois dans un être vivant, va donc fusionner avec une cellule de l’hôte et utiliser les capacités de réplication de l’ADN de la cellule pour se répliquer. La cellule va voir l’ADN (ou l’ARN) du virus comme si c’était le sien et va le répliquer ou produire les protéines pour lesquelles elles codent.
La cellule va produire des copies du virus, qui vont alors s’entasser dans la cellule jusqu’à la faire éclater. À ce moment-là, des milliers de copies du virus se retrouvent libérés dans l’organisme et vont pouvoir infecter d’autres cellules et se multiplier.

Selon l’organisme et le virus, ce dernier peut alors se retrouver dans la salive, dans le sang, sur la peau… Il suffit qu’un autre être vivant passe par là et capte ne serait-ce qu’une gouttelette de ça (qui peut très bien être en suspension dans l’air, suite à un éternuement par exemple) pour se retrouver à son tour infecté par le virus et recommencer ce cycle.

Comment s’en débarrasser ?

Face aux virus, les anti-biotiques ne servent à rien : en effet, les antibiotiques s’attaquent aux cellules des bactéries, or le virus n’est pas une cellule ! Un médicament ne peut donc pas vous débarrasser d’un virus. Ils peuvent en revanche vous aider à soigner les symptômes comme la fièvre ou un mal de tête, mais la cause réelle, le virus, sera toujours là.

La seule chose qui permet de se débarrasser d’un virus, c’est votre propre système immunitaire. Le système immunitaire, au moyen de cellules appelées lymphocytes, peut cibler un intrus et le détruire.
C’est également le cas pour un virus : les lymphocytes vont réussir à se fixer sur le virus et à le détruire. L’ennuie c’est que si ce virus est nouveau pour l’organisme, ce dernier doit produire le lymphocyte spécifique à ce virus précis et cela prend beaucoup de temps.

C’est pour cette raison que généralement le virus a le temps d’infecter une personne, de se multiplier et de se propager à d’autres personnes avant que le système immunitaire ait pu commencer à détruire les premiers virus.

C’est également pour cette raison que le confinement des personnes infectées est important : cela évite que le virus ne se propage pendant que le système immunitaire de la personne infectée cherche à détruire le virus et y parvienne. L’hygiène est également importante : avoir les mains propres, évite de transmettre un virus d’un endroit à l’autre, même si l’on n’est pas encore infecté. Ces mesures constituent des barrières physiques à la propagation d’un virus. Le gel hydroalcoolique, en particulier l’alcool éthylique contenu dedans, est une substance chimique relativement puissante capable de détruire la membrane du virus et le virus lui-même, de même pour les bactéries. La javel et d’autres produits, tout comme le feu ou le froid intense ont des actions destructrices similaires pour les matériaux organiques dont les virus font partie.
Pour le reste, une fois qu’on est infecté, seul notre système immunitaire peut vous sauver (d’où l’intérêt d’être en bonne santé, et de ne pas manger n’importe quoi).

Pourquoi un virus est dangereux ?

Le virus n’est qu’un brin de matériel génétique qui se balade et utilise des cellules d’un organisme hôte pour se multiplier. En soi c’est pas ça qui dérange. Ce qui rend en virus problématique, c’est que la cellule infectée, quand elle réplique le virus contre son gré, elle en meurt au moment de libérer toutes les copies du virus. Le mécanisme de réplication du virus implique donc de détruire les cellules de l’hôte.

Quand les cellules détruites sont trop nombreuses, le patient est malade et peut en mourir dans certains cas, par exemple si la réponse du système immunitaire tarde à se faire (patient déjà fragilisé, typiquement) ou si le patient est particulièrement sensible à ce virus ou ses effets.

Dans certains cas, le système immunitaire peut aussi chercher à détruire directement les cellules infectées. Dans ce cas, la réponse immunitaire est généralement disproportionnée et le système immunitaire finit par détruire également des cellules saines ce qui conduit à des complications importantes.

Dans le cas du virus immunodéficient humain (le VIH, responsable du SIDA), le virus ne se réplique que dans certaines cellules ; en l’occurrence, des cellules du système immunitaire.
Résultat ? Le VIH ne vous tuera pas, mais avec un système immunitaire très affaibli, un simple rhume ou une grippe banale (causés par deux virus également, et autrement faciles à combattre pour l’organisme) peut devenir mortel. On parle alors de maladies opportunistes.

Quand un virus infecte une cellule pour se multiplier, et que cette cellule meurt, l’organisme perd une cellule fonctionnelle et doit pouvoir fonctionner sans elle. Quand l’infection est très importante, de très nombreuses cellules sont détruites et le corps s’en trouve très affaibli.
En particulier, pour le coronavirus, les cellules affectées sont celles des poumons : c’est pour cela que ce virus provoque la toux et que le malade a des difficultés respiratoires parfois très graves.

Un virus peut-être… utile ?

La plupart des virus ne peuvent pas infecter n’importe quelles cellules : le VIH comme expliqué ci-dessus, par exemple, ne peut infecter que certaines cellules spécifiques de l’organisme.
Les virus sont de plus généralement spécifiques à une espèce vivante ou un petit nombre d’espèces. Les autres espèces peuvent toujours transporter le virus jusqu’à vous, mais elles ne pourront pas tomber malades (donc pas de symptômes).

Imaginons le cas d’un patient atteint d’un cancer : un cancer, c’est simplement un amas de cellules malades qui se répliquent de façon anarchique et incontrôlée et dont le résultat (la tumeur) empêche le reste de l’organisme de fonctionner correctement. Pour soigner ce patient, il faut pouvoir cibler précisément ces cellules et les détruire. C’est là que peuvent intervenir les virus : un virus artificiellement élaboré peut par exemple aller infecter les cellules cancéreuses, et une fois que c’est fait, le système immunitaire se charge de détruire le virus et les cellules infectées.

Dans d’autres cas, on utilise le virus comme moyen de transport pour des gènes spécifiques : si l’on souhaite qu’un organisme en particulier possède un gène spécifique, on donne ce gène à un virus et on injecte ce virus à une cellule. Le virus va alors coller ce gène dans l’ADN de la cellule et cette dernière se voit alors modifiée. À chaque fois qu’elle se divisera, la cellule dupliquera également le gène que lui a donné le virus. Certains OGM sont créées de cette façon : si l’on veut qu’une plante produise des fruits riches en certaines molécules (protéines, vitamines, par exemple), on peut utiliser cette méthode, parmi d’autres.

Conclusion

Un virus, pour résumer, c’est un simple morceau d’ADN ou d’ARN libre. Ce petit bout de matériel génétique est incapable de se reproduire et d’agir seul. Pour cela, le virus a besoin d’infecter un organisme hôte et utiliser la capacité de réplication de la cellule qu’elle infecte pour arriver à se multiplier. Une fois multipliée, le virus se retrouve dans l’organisme et peut le quitter pour aller infecter d’autres êtres vivants.

Seul le système immunitaire peut détruire le virus : les médicaments comme les antibiotiques n’ont pas d’effets. Le problème c’est que cela prend du temps pour l’organisme de produire des anticorps spécifiques pour ce virus en quantités suffisantes pour l’éradiquer.
Comme moyen préventif existe le vaccin : il s’agit d’un virus inerte ou inactif sur lequel l’organisme va s’entraîner et apprendre à créer l’anticorps correspondant. Si, un jour, l’organisme est infecté par le vrai virus, il saura tout de suite le reconnaître et produire immédiatement tous les anticorps nécessaires avant que le virus ne fragilise l’organisme.

Ceci est la raison pour laquelle on ne peut normalement attraper qu’une seule fois certaines maladies : si l’on l’attrape une seconde fois, l’organisme sera plus rapide que le virus et il sera immédiatement éliminé bien avant que le patient perçoive le moindre symptôme.
Ceci, évidemment, n’est vrai que si le virus ne mute pas trop rapidement : la réplication de l’ADN (que ce soit celui de la cellule pour celui d’un virus) ne se réplique pas toujours sans erreurs : ces erreurs sont les mutations. Généralement ce n’est pas problématique, mais certains virus, comme celui de la grippe, mutent fréquemment et l’organisme ne le reconnaît alors pas d’une année à l’autre. C’est pour cela que la grippe peut s’attraper plusieurs fois, et aussi pourquoi il faut sans cesse trouver un nouveau vaccin.

Ah et pour info : si une bactérie est une cellule et qu’elle est visible au microscope, un virus est beaucoup, beaucoup plus petit ! La taille d’une cellule est de l’ordre du micromètre. Un virus est jusqu’à 100 fois plus petit : certains ne font que quelques dizaines de nanomètres. Ils sont seulement visibles au microscope électronique (dont je vous expliquerais le fonctionnement dans un autre article).

PS : je n’ai ici pas été exhaustif, ce n’est pas mon but. Mon but est de présenter brièvement la chose afin de démystifier le sujet. Il existe par exemple plusieurs méthodes d’action pour un virus. Celle décrite ici en est une. Une autre consiste pour le virus à fixer son ADN sur celui de la cellule et à se multiplier ainsi. Une fois que suffisamment de cellules avec le virus sont là, le virus se détache de l’ADN de son hôte se libère dans l’organisme.

photo d’en-tête de CDC



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Quelques métaux aux propriétés intéressantes

Element blocks.
Il existe beaucoup de métaux et encore plus d’alliages de plusieurs métaux. Parmi eux, certains ont des propriétés hors du commun. Par exemple, le nitinol — alliage de nickel et de titane — est un métal super-élastique à mémoire de forme. Tous les métaux sont plus ou moins élastiques et plusieurs ont une certaine mémoire de forme, mais aucun n’est aussi impressionnant que le nitinol.
Pour le voir à l’œuvre, comprendre d’où vient ce phénomène et quelles sont les applications, je vous renvoie vers mon article dédié au nitinol.

Dans cet article, je vais vous parler de tout un tas d’autres métaux et alliages aux propriétés aussi bien étranges qu’utiles.

Le lithium et le magnésium

Commençons simplement : le lithium est le 3ᵉ élément du tableau périodique, et cela en fait un élément très léger. Il est principalement connu pour être utilisé dans les batteries au lithium (Li-ion ou Li-polymère).

Rien de nouveau pour le moment, mais il faut savoir que le lithium est léger. Très léger : en fait, avec une densité de 0,7, il flotte sur l’eau ! C’est un métal, mais il est 30 % plus léger que l’eau.

Enfin… il flotterait s’il n’était pas aussi réactif chimiquement. Le lithium fait partie de la première colonne du tableau périodique. Ceci signifie qu’il a comme tous les autres éléments de cette colonne (sodium, potassium, césium…) un électron dont il aimerait bien se débarrasser pour être stable. À cette fin, on peut dire qu’il force les autres molécules à accepter cet électron au cours d’une violente réaction chimique.

En pratique, si on met du lithium en contact avec de l’eau, ou même de l’air, il prend feu et explose instantanément. Il est donc extrêmement dangereux d’ouvrir l’emballage scellé d’une batterie au lithium.

Du coup, si vous aimez les matériaux un peu particuliers, je vous propose de vous tourner vers le magnésium métallique : si la légèreté du titane ou de l’aluminium comparé à l’acier, le cuivre ou le zinc vous étonne, vous le serez encore plus pour le magnésium ! C’est un métal très léger également, ce qui le rend amusant à manipuler, mais n’a pas la dangerosité du lithium.

Le magnésium est parfois utilisé en tant que tel pour des pièces métalliques où la légèreté est de mise : certains ordinateurs haut de gamme ont une carcasse alliant aluminium et magnésium pour la légèreté.

Dans un usage moins pacifique, il était utilisé dans des obus au sein d’un alliage nommé l’elektron : quand l’obus explosait, le magnésium prenait feu et ce dernier est impossible à éteindre, ce qui en fait une arme particulièrement barbare (dans le même genre les bombes au phosphore blanc).

L’argent

En plus d’être un métal précieux apprécié des joailliers, l’argent est le meilleur conducteur et thermique de tous les métaux purs. Il a aussi des propriétés utilisés en médecine ou en météorologie.
Un morceau d’argent, tout comme un bout de cuivre et d’or, apparaîtra très froid au toucher, tellement il conduit la chaleur de la main en dehors de celle-ci. Ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé dans la pâte thermique dans les PC : la chaleur est un gros problème pour l’électronique et l’argent est alors nécessaire pour l’évacuer rapidement vers les refroidisseurs.

Le cuivre est autrement utilisé là où son prix plus faible le rend plus économique, et l’or le remplace sur les composants les plus critiques où l’absence d’oxydation le rend intéressant malgré son prix.

Le mercure

Le mercure est l’un des deux seuls éléments liquides à température et pression normales du tableau périodique (l’autre est le brome). Le mercure reste un métal : il est donc toujours conducteur d’électricité.

Le tout premier moteur électrique construit par Michael Faraday était une tige en cuivre suspendue qui trempait dans un bol de mercure : la tige pouvait tourner dans le mercure sans perdre le contact électrique. Seul un matériau conducteur et liquide pouvait, à l’époque, permettre cela.

Depuis, le mercure a été utilisé dans beaucoup d’appareils, les plus connus étant les sonnettes de portes. Bien avant l’électronique, le « driiing » était obtenu avec une ampoule de mercure qui oscillait. La fiole recevait également deux fils de cuivre : dans un sens, le mercure baignait les deux fils et fermait le circuit. Dans l’autre sens, le circuit était ouvert. En faisant tourner la fiole, on avait un contact interrompu ce qui permettait à une baguette de taper rapidement sur une clochette, d’où la sonnerie.

Le nitinol

Comme mentionné dans l’intro, j’ai déjà fait un article sur le nitinol, mais cela ne m’empêche pas de faire un petit résumé ici.

Cet alliage de nickel-titane a d’extraordinaires propriétés de super-élasticité : contrairement aux autres métaux, qui plient et conservent leur nouvelle forme, le nitinol peut reprendre sa forme même après une très forte déformation, un peu comme du caoutchouc. Le nitinol reste un métal, et est donc conducteur électrique, thermique et bien plus solide que le caoutchouc.

Il peut même être traité pour que la reprise de forme se fasse à une température donnée : en dessous, le nitinol garde la forme qu’on lui donne en le pliant, au-dessus, il revient à sa forme donnée lorsqu’il a été fondu initialement. On parle de mémoire de forme.

Je vous invite à lire l’article dédié pour des détails sur le fonctionnement du nitinol et pour davantage d’exemples d’utilisations.

Le µ-métal et le permalloy

La lettre grecque Mu, $\mu$, est le symbole physique de la perméabilité magnétique d’un matériau. J’en parle dans mon article sur la vitesse de la lumière car la perméabilité magnétique du vide est l’une des deux constantes du vide qui donnent à la lumière sa vitesse dans le vide.

Pour un matériau, la perméabilité magnétique traduit sa capacité à canaliser les champs magnétiques. Un matériau de perméabilité magnétique faible laisser passer sans absorber ou dévier les champs magnétiques. Un matériau avec une très forte perméabilité magnétique ira au contraire dévier le champ magnétique comme une fibre optique dévie la lumière.

Le mu-métal est un alliage de fer et de nickel avec une perméabilité magnétique exceptionnellement élevée : il redirige quasi-intégralement tous les champs magnétiques qui lui sont appliquées. En pratique, si on place une boussole dans une boîte faite de mu-métal, alors on pourrait agiter un aimant à côté de la boîte, cela ne fera pas dévier la boussole. Mieux : placé dans la boîte, la boussole ne verrait même pas le champ magnétique terrestre !

Le mu-métal est donc un peu un isolant magnétique. Il est utilisé en tant que blindage magnétique pour certains bâtiments de recherche ou industriels. Il entre aussi dans la structure des blindages pour certains câbles de télécommunication sous-marins : ces câbles traversent des océans et à cette échelle ils doivent être fortement protégés, y compris contre les perturbations magnétiques.

Le permalloy est un autre matériau (développé par un autre laboratoire) aux mêmes propriétés, également à base de nickel et de fer, mais avec des inclusions de molybdène et de manganèse.

L’invar, l’élinvar et le kovar

Tous les éléments ont tendance à réagir à la température. Sans aller jusqu’à fondre, encore heureux, les métaux ont tendance à se dilater sous l’effet de la chaleur, même faible.
Ainsi, la Tour Eiffel voit son sommet bouger d’une quarantaine de centimètre au cours d’une journée d’été, à cause de sa structure métallique et de la variation d’exposition au soleil ! Certains viaducs se dilatent également et c’est pour cela qu’il peut y avoir des espaces dans la route au niveau de la jonction du pont avec la terre ferme. Cet espace est bien visible en hiver, quand le pont est contracté à cause du froid.

Bien entendu, il existe des alliages qui ne se dilatent que très très peu sous l’effet de la température. L’invar, composé de fer et de nickel, est le plus connu.
Il est utilisé dans des pièces avec de grandes contraintes dimensionnelles : le prototype international du pouce (la longueur) est par exemple en invar, pour éviter que cette référence ne varie avec la température.

Les propriétés géométriques ne sont pas les seules à évoluer avec la température.

Parfois, on cherche à avoir un métal dont c’est l’élasticité qui doit rester constante. Dans ce cas-là, on utilisera de l’élinvar (composé de fer, de nickel, et de chrome).
L’élinvar est utilisé pour les ressorts des balances, des montres ou des chronomètres de précision : en effet, si la température joue sur l’élasticité du ressort, elle influerait sur la mesure de poids ou de temps obtenue à partir de ces instruments. Avec l’élinvar, la température n’influe plus sur la mesure.

Enfin, citons le kovar : un alliage, dont le coefficient de dilatation est très proche de celui du verre. Il est employé avec du verre afin d’éviter que deux pièces (en verre et en métal) ne subissent des déformations différentes sous l’effet de la température, ce qui aurait pour effet de dérégler les dispositifs où on l’utilise. Diodes, lampes à incandescence, montures de verres pour télescopes spatiaux, contiennent des pièces en kovar.

Le constantan

Un autre paramètre variant avec la température est la résistance électrique. Si bien que certains composants servent à mesurer la température avec la résistance (c’est le cas d’un thermostat comportant une thermistance).

Le constantan (alliage de cuivre et de nickel), a une résistance qui ne varie quasiment pas avec la température. C’est utile pour produire des résistances chauffantes ou des thermocouples de précision, là où la température pourrait fausser la mesure même de la température si l’on se servait d’un autre métal ou alliage.

L’élektrum

À ne pas confondre avec l’élektron, mentionné plus haut.

Sous ce nom électrique se cache un alliage précieux d’or et d’argent en proportions allant de 20 à 80 % d’or et donc aussi d’argent. Ce n’est qu’une dénomination informelle, pas un terme technique utilisé en joaillerie (comme « l’or blanc » ou « l’or vert »).

Cet alliage peut se trouver à l’état naturel parmi certains gisements d’or et d’argent, formé quand ces métaux ont figé ensemble. C’est un alliage utilisé depuis la préhistoire, quand il était trouvé naturellement.
Je l’ai mis dans cette liste pour le nom assez mystique.

L’AlON (ou ALON)

AlON provient de sa composition chimique : oxynitrure d’aluminium.

Ce n’est pas vraiment un métal (plutôt une céramique), mais il est composé majoritairement d’aluminium. Il est parfois appelé « aluminium transparent », en référence à Star Trek. C’est un matériau transparent comme le verre, mais beaucoup plus résistant : sa dureté approche celle du saphir (ce qui n’est pas tellement étonnant, car le saphir est une forme d’oxyde d’aluminium cristalline).

L’AlON permet par exemple de réduire l’épaisseur d’une vitre blindée par trois par rapport au verre, pour une protection contre les balles identiques. L’AlON blinde également contre les radiations et les acides ou les bases, et a l’avantage par rapport au verre d’être transparent aux infrarouges, qui ce qui peut être utile dans certaines applications, comme les missiles thermoguidés.

Le galinstan

Le galinstan tire son nom de ses constituants : gallium, indium, étain, ou stannum, en latin, qui a aussi donné son symbole Sn à l’étain.
À l’instar du mercure, cet alliage métallique est liquide à température ambiante, mais contrairement à lui, il n’est pas toxique.

Le truc étonnant du mélange gallium-indium (également liquide) est qu’il est possible de l’obtenir en frottant un bout de gallium solide sur un bout d’indium solide ! Ce phénomène, qui permet à un mélange de plusieurs constituants de rester liquide alors que les constituants pris purs seraient solides, est le phénomène des mélanges eutectiques.

Le sel qui maintient l’eau liquide jusqu’à −21 °C ou le mélange dans les cuillères à glace eutectiques fonctionnent grâce à ce phénomène.

Certains matériaux de soudure, en particulier la soudure à l’étain, emploient également des compositions eutectiques pour réduire la température de fusion du métal d’apport. Il n’est pas rare que les fils de soudure à l’étain pour l’électronique soient un mélange plomb-étain (plus faciles à souder, moins chers, mais toxiques à l’usage à cause du plomb).

Le duralium

Découvert par hasard au début du XXᵉ siècle, le duralium est un alliage composé à 95 % d’aluminium, auquel est ajouté du cuivre (4 %), du magnésium (0,5 %) et du manganèse (0,5 %). Sa particularité est d’être souple et ductile mais de devenir très dur après la trempe. Il est également très léger en raison de l’aluminium qui reste son principal constituant.

Il était largement utilisé dans les avions depuis le début de l’aviation.

Metglas, vitreloy, liquidmetal et liquimorphium

Tous ces alliages divers et complexes (le vitreloy est par exemple composé de zirconium, titane, cuivre, nickel et béryllium) ont la particularité d’êtres amorphes, comme le verre.

La quasi-totalité des métaux sont de structure cristalline, soit entièrement, soit de façon locale, mais cristalline quoi qu’il en soit. Les atomes y sont organisés de façon régulière : arrangement cubique, hexagonal, etc.

Le verre, celui de la vie courante, possède une structure amorphe : les atomes sont liés de façon incohérente et désordonnés. En règle générale, ceci donne une résistance incroyable à la matière, car le matériau ne possède aucun plan de brisure privilégié, comme dans un cristal. Le verre est cassant seulement à cause de ses imperfections (bulles, inclusions, fissures préexistantes…) : un verre à pied en verre « théorique » casserait le carreau sur lequel on le ferait tomber.

La trempe de l’acier consiste à refroidir brutalement un acier chauffé pour éviter l’agglutination des noyaux de carbone, et les forcer à rester au sein des cristaux de fer. Le cristal de fer ainsi formé possède une tension dans la structure moléculaire, le rendant plus dur. Ceci-dit, la structure en elle-même reste cristalline.

Les métaux présentés ici, Metglas, Vitreloy… sont au contraire des métaux vitreux. Ils sont très durs et possèdent une résistance mécanique exceptionnelle.

Les produire reste très difficile : il s’agit d’alliages chauffés puis soumis à un refroidissement extrêmement rapide, de l’ordre d’un million de degrés par seconde ! Ceci empêche la réorganisation des atomes en un maillage cristallin et les fige immédiatement au sein de la structure moléculaire amorphe.

Durant longtemps, ces matériaux n’ont pu être produits qu’en films fins ou pour de très petites pièces en raison du besoin de ce refroidissement si rapide impossible à obtenir dans une pièce massive. Leur emploi était donc réservé à des pièces d’horlogerie pour les montres de luxe, des clés USB « indestructibles » ou des pièces médicales.

D’autres alliages vitreux ont depuis été découverts et plus simples à produire. Ces derniers servent par exemple à des équipements sportifs haut de gamme (clubs de golf, raquette de tennis…).
On reste encore loin de la possibilité de produire des voitures ou des avions en métal amorphe. Mais il est peu probable qu’on y arrive un jour : on préférera plutôt le carbone pour cela, bien plus léger et tout aussi dur.

À noter : le « cristal » tel qu’on l’entend dans la phrase « un verre en cristal » est simplement du verre auquel on a incorporé du plomb. Malgré le nom de « cristal », sa structure moléculaire reste amorphe et il s’agit donc d’un verre.

Photo d’en-tête : travail personnel



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Freebox Delta : Free s’interroge sur vos usages du Pack Sécurité

Free interroge ses abonnés. L’opérateur veut savoir ce qu’ils font de leur pack sécurité, au-delà de la détection d’intrusion. Lancée fin 2018, la Freebox Delta propose une partie domotique avec notamment un pack sécurité incluant une caméra, un détecteur d’ouverture de porte et un détecteur de mouvements. Aujourd’hui, l’assistance Freebox Home invite les abonnés à […]

L'article Freebox Delta : Free s’interroge sur vos usages du Pack Sécurité a été publié sur Univers Freebox



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jeudi 26 mars 2020

Plus de 100 idées pour votre Raspberry Pi

Nous sommes nombreux à nous être procuré un petit ordinateur Raspberry Pi pour nous lancer dans des projets de ouf malade… C’est très cool, mais à part le classique Media Center, qu’avez-vous fait avec votre Raspberry Pi ?

Si vous séchez niveau idées, voici une petite sélection que j’ai rassemblée au cours des derniers mois. J’imagine qu’il y a encore beaucoup d’autres idées et de tutos, donc n’hésitez pas à partager les liens dans les commentaires, je les rajouterai à ma liste. Merci et merci à tous ceux qui m’ont envoyé des idées !

En attendant, j’espère que ceux-ci vous donneront de l’inspiration…

On peut donc en faire :

  1. Un module pour ouvrir sa porte de garage à la voix (grâce à SIRI)
  2. Une table basse de jeux d’arcade pour se la raconter quand on invite du monde à la maison.
  3. Une Beetbox pour faire de la musique avec des betteraves.
  4. Un robot Roomba.
  5. Un netbook.
  6. Un système de surveillance vidéo communiquant via Telegram.
  7. Une pirateBox /-)
  8. Un mediacenter avec Kodi.
  9. Un mediacenter avec Plex.
  10. Un mediacenter avec Emby.
  11. Un serveur de streaming avec OpenMediaVault.
  12. Un serveur domotique GPIO.
  13. Un serveur SqueezeBox (Logitech Media Server)
  14. Une alarme pour votre domicile.
  15. Un lecteur d’audiobooks.
  16. Un appareil photo pour prendre le ciel étoilé.
  17. Un serveur Owncloud.
  18. Un outil de surveillance réseau (network monitoring).
  19. Un char d’assaut.
  20. Un bot Twitter.
  21. Un connecteur OBD-II (pour la voiture)
  22. Un bloqueur de publicité pour la télévision.
  23. Un serveur BitTorrent.
  24. Un serveur FTP classique.
  25. Un serveur FTP qui fonctionne à l’énergie solaire.
  26. Une borne d’arcade MAME.
  27. Un transmetteur FM.
  28. Un NAS.
  29. Un ECG (Électrocardiogramme) portable.
  30. Un serveur Git
  31. Un serveur de mail.
  32. Un ordinateur portable.
  33. Un outil de surveillance du trafic routier.
  34. Un cadre photos numérique.
  35. Une Time Machine.
  36. Une box domotique avec Jeedom ou avec OpenHAB.
  37. Un module pour piloter ses guirlandes de Noël.
  38. Un serveur web. (ou un « blog« … enfin, un serveur LAMP quoi)
  39. Des lunettes Raspberry Pi.
  40. Un distributeur de tickets.
  41. Un routeur pour bloquer les pubs.
  42. Un système embarqué pour lire des plaques d’immatriculation.
  43. Une console de rétro gaming.
  44. Des animations en time-lapse.
  45. De quoi streamer de la musique chez vous comme Sonos. (Y’a ça aussi)
  46. Une machine à conseils.
  47. Un ordinateur pour apprendre aux enfants à développer des jeux vidéos [PDF].
  48. Un ordinateur de bord pour la voiture.
  49. Un boite à outils pour faire du pentest (avec Pwnie Express que j’adore)
  50. Un système de contrôle à distance de votre PC Windows.
  51. Un détecteur de mouvement avec capture de photos.
  52. Un serveur Minecraft.
  53. Un système d’affichage dynamique pour diffuser de l’information ou de la publicité.
  54. De quoi streamer des jeux PC.
  55. Un super ordinateur.
  56. Un studio pour faire du Stop Motion.
  57. Du LightPainting (Allez voir, c’est magnifique)
  58. Une station météo.
  59. Un photomaton.
  60. Une PlayStation.
  61. Une GameBoy.
  62. Un miroir connecté.
  63. Une voiture télécommandée.
  64. Un indicateur visuel pour savoir si vous êtes toujours connecté au net.
  65. Un mineur de Bitcoins.
  66. Un serveur DLNA.
  67. Un serveur Asterisk (pour la VoIP).
  68. Un robot.
  69. Un robot chien.
  70. Un robot chat.
  71. Un serveur VPN.
  72. Un routeur VPN de voyage.
  73. Un module DSLR qui se connecte à un appareil photo reflex et qui permet de transférer les images via le Wifi ou de contrôler le déclenchement à distance.
  74. Un module de prise de photo en haute atmosphère avec un ballon sonde.
  75. Un lecteur RFID.
  76. Un Chromecast.
  77. Une automatisation de votre chemin de fer en modèle réduit (train).
  78. Une passerelle LoRaWan.
  79. Un tracker GPS.
  80. Un serveur VPN à domicile.
  81. Un serveur de webcam.
  82. Un ordinateur de bureau.
  83. Un quadcopter pour survoler le jardin des voisins.
  84. Une machine à café pilotable et programmable à distance.
  85. Un relai TOR.
  86. Un live stream sur YouTube.
  87. Du détournement de Kindle pour l’utiliser comme un écran.
  88. Un baladeur capable de lire du MOD, S3M, IT ou encore XM.
  89. Une Super Nintendo.
  90. Des enceintes AirPlay.
  91. Un avertisseur d’emails reçus.
  92. Un Raspberry Pi… overclocké.
  93. Un flipper.
  94. Une radio pour écouter la BBC avec le décalage horaire.
  95. Un spectacle pyrotechnique.
  96. Un robot pilotable à distance.
  97. Connecter une imprimante sur le réseau.
  98. Un serveur de synchro pour Firefox.
  99. Un assistant vocal Google Home.
  100. Piloter des ampoules Philips Hue en synchro avec Kodi
  101. Faire du suivi de température.
  102. Une radio pirate.

Et si vous cherchez un moyen rapide et pas cher de faire un boitier de protection pour vos Raspberry Pi, pensez aux LEGO.

Bon, je pourrai continuer comme ça toute la journée, mais va bien falloir que je m’arrête. Je pense que vous avez déjà de quoi faire pour vous lancer dans de nouveaux projets avec votre Raspberry Pi !

Amusez-vous bien !

Article mis à jour le 26 mars 2020.
Publication d’origine le 16 janvier 2013.



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Un Linux pour faire une transition depuis Windows en douceur

L’abandon de Windows 7 par Microsoft est une tragédie pour beaucoup de personnes attachées à leur OS. Mais pour les plus fragilisés par cette situation, c’est peut-être l’occasion de passer à Linux en douceur.

Comment ? Et bien grâce à MakukuLinux qui propose une distrib basée sur une Ubuntu 18.04 (LTS) qui a la particularité d’être lookée à la sauce Windows.

D’où son petit nom : LinDoz

Au-delà des aspects Linux, LinDoz est livré avec plusieurs logiciels équivalents utilisés couramment sous Windows (Par exemple Chrome, Discord, LibreOffice ou encore Steam pour les jeux) mais aussi les applications .exe et autres .msi à l’aide de Wine.

Makulu LinDoz supporte aussi Flatpak et Snap pour plus de facilité pour les utilisateurs débutants.

Des outils d’accessibilités comme la loupe ou le clavier logiciel sont également proposés pour les gens qui en ont besoin.

Je trouve le projet intéressant, car il pourrait vous permettre de faire migrer des proches sous Linux, en douceur, et ainsi réduire votre charge de maintenance durant les repas de famille.

Si cela vous intéresse, tous les détails de cette distrib se trouvent ici et voici les identifiants :

  • user : Makulu
  • mdp : Makulu

Télécharger Makulu LinDoz ISO ici:

Télécharger Makulu LinDoz Vbox Ova ici pour VirtualBox :



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mardi 17 mars 2020

Des outils pour donner des cours ou faire des réunions en ligne

Hello tout le monde,

Je continue à réfléchir sur la meilleure façon de vous accompagner sur la traversée de cette crise de Covid-19 et comme sur le forum, on me demandait quel service utiliser pour donner des cours à distance ou faire des réunions, voici une petite liste d’outils que je vous invite à tester.

J’en connais bien certains comme Zoom, Tixeo Hangouts ou Teams, et d’autres un peu moins, donc je vous laisserai vous faire votre propre avis par l’expérimentation. Je vous ai mis les plus connu, ceux qui m’ont traversé l’esprit. Si vous en avez d’autres en tête, n’hésitez pas.

Youtube

Avec un système de chaine YouTube, une diffusion live et le logiciel OBS, il est possible directement de donner par exemple un cours, de lire les commentaires écrits en live et bien sûr de permettre une diffusion postérieure de la vidéo, le tout en « privée » si l’URL n’est pas diffusée.

Zoom

C’est l’un des plus connus et il fonctionne super bien. Je l’utilise régulièrement. C’est gratuit pour le forfait de base et ça permet de faire des réunions, de diffuser des vidéos, d’échanger en audio, ou de se parler en tchat.

JoinMe

JoinMe est très simple d’utilisation, tout se passe dans le navigateur et il permet de faire des appels en audio-vidéo à plusieurs et de partager son écran.

Google Hangouts

Celui là, on ne le présente plus. C’est gratuit, pas toujours très stable selon les connexions, mais ça permet de faire de l’appel vidéo, audio et du tchat à plusieurs sans se prendre la tête. Une version entreprise est également disponible.

Slack

On ne présente plus non plus Slack, mais on ignore souvent que celui-ci possède une fonctionnalité Slack Calls qui permet de partager son écran et d’effectuer des appels audio et vidéo en plus du reste comme les canaux de discussion ou le partage de fichiers.

Webex

Même chose, c’est une référence dans le domaine. Webex propose dans sa version gratuite la possibilité de faire des réunions jusqu’à 100 personnes en vidéo, partage d’écran…etc

WhatsApp

Très connu du grand public pour l’envoi de messages groupés, WhatsApp offre aussi du partage de documents et des appels audio / vidéo à plusieurs.

Tixeo

La startup française Tixeo propose un système de visioconférence audio-vidéo + chat très sécurisé (certifié CSPN et qualifié par l’ANSSI). Par contre pas d’option gratuite.

Teams

Je l’ai encore utilisé cette semaine et ça fonctionne du feu de dieu. Microsoft Teams permet de travailler de manière collaborative et sa version gratuite permet de discuter à l’écrit ou en audio-vidéo , mais aussi de partager et stocker des documents (jusqu’à 10 Go pour l’équipe au complet) et s’intègre parfaitement avec la suite Microsoft Officie.

ZohoMeeting

La suite bureautique propose aussi une fonctionnalité de réunions et de webinaire avec tout ce qu’il faut pour bosser. C’est payant, mais pas cher.

GoToMeeting

Permets de faire des réunions audio et vidéo en ligne depuis n’importe quelle machine, mais aussi des webinaires pour ceux qui veulent. C’est une solution payante, mais il y a une offre d’essai de 14 jours.

Streamyard

Celui-ci est gratuit dans son forfait de base et permet d’accueillir jusqu’à 6 participants, de faire du partage d’écran, tout en streamant de l’audio-vidéo pour vos réunions.

Whereby

Dans sa version gratuite Whereby permet de faire des confs call à 4 participants et de partager son écran.

Il en existe encore bien d’autres, mais je n’aurais pas le temps aujourd’hui de tous les passer en revue. Par contre je vous invite à en ajouter dans les commentaires sur le forum et je les ajouterai par la suite.

Bon courage à tous !



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Besoin d’un tableau blanc ?

Si vous avez besoin d’un tableau blanc rapidement pour expliquer à vos collègues un truc trop compliqué pour eux, rien ne vaut un bon schéma !

Et comme on est parti pour tout faire à distance pendant des mois, voici l’outil qu’il vous faut. Cela s’appelle Awwapp et ça permet d’avoir sous la main un tableau blanc sur lequel griffonner.

Texte, crayon, gommes, couleurs, cadres, cercles…etc. et c’est totalement collaboratif. Vous pouvez même gérer les droits d’accès dessus.

Et c’est gratuit en version démo, c’est à dire sans sauvegarde et avec un effacement au bout de 2h d’inactivité. Donc ça suffira en dépannage.

Allez, au boulot !



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lundi 16 mars 2020

3 services pour des vidéoconférences gratuites et sans inscription

La France se prépare à traverser une période difficile pendant laquelle le travail à distance va pour beaucoup d’entre nous devenir une véritable obligation. La plupart des outils collaboratifs présentés sur ce site permettent de travailler en équipe et à distance. Ils nécessitent cependant la plupart du temps inscriptions, installations, apprentissages. Dans l’urgence du moment il est peut être bon de rappeler qu’il existe également des services en ligne qui facilitent les échanges et que l’on peut mettre en place et utiliser en quelques clics. C’est le cas des vidéoconférences pour des réunions vidéo à distance. Voici trois services qui permettent d’organiser des vidéoconférences trés facilement. Ils sont tous les trois gratuits et sans inscription.

Tico Chat

Tico

C’est un des derniers arrivés sur le marché. Tico offre une plateforme moderne et efficace pour organiser une vidéoconférence en deux lcics trois mouvements. J’ai vanté ici même la qualité de ce service de vidéo conférence gratuit.

Difficile de faire plus simple. Il suffit de créer une salle virtuelle et de lui donner un nom. Il ne reste plus ensuite qu’a envoyer l’url unique de la salle aux autres participants. Ces derniers pourront rejoindre l’échange sans avoir besoin d’installer quoi que ce soit ni de s’inscrire. Tico limite la durée des réunions gratuites. 5 utilisateurs pendant 65 minutes ou 20 utilisateurs pendant 35 minutes. Idéal pour obliger à faire court et efficace.
Lien: Tico chat

Talky

C’est le même principe qui régit ce deuxième service qui lui aussi fait dans l’extrême simplicité. Vous n’aurez nul besoin de parcourir un long mode d’emploi. Idéal pour mettre en place une réunion en vidéo à la volée.

Vous créez une salle de réunion virtuelle. Vous partagez l’url de la salle avec les autres participants et la vidéoconférence peut commencer. Petit plus non négligeable avec Talky la possibilité pour un des participants de partager son écran avec les autres.
Lien: Talky

TeamVideo

Teamvideo va plus loin que les deux premiers services de cette petite liste. Là encore tout commence par la création d’une salle de conférence qui va accueillir votre meeting. Au moment de leur connexion les participants seront invités à se présenter pour accéder à la salle et permettre ainsi à chacun de savoir qui est là. L’outil offre aussi d’autres options intéressantes comme la possibilité de prendre des notes.
Lien: TeamVideo

Attention tous ses services sont gratuits et leur modèle économique quelque peu fragile. Parfait pour des utilisations occasionnelles. Pour quelque chose de plus sérieux et fiable, il faudra vous tourner vers des acteurs plus solides comme par exemple ClickMeeting.



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