vendredi 12 juin 2020

"Êtes-vous prêt à baisser votre salaire pour ne pas être viré (tout de suite) ?", ou la folie des accords de performance collective - FRUSTRATION

“Êtes-vous prêts à baisser votre salaire pour sauver votre entreprise ?”. Drôle de question que se mettent à nous poser nos grands médias, à commencer par les “Grandes gueules” de RMC qui le demandaient le 2 juin dernier. Pourquoi nous demander une chose pareille ? Parce que plusieurs entreprises commencent à la soumettre à leurs salariés, pour affronter la terrible crise sanitaire qui ravage le pays… on connaît la chanson, puisque nous avions déjà pu bénéficier d’une répétition générale en 2008. C’est ainsi que Derichebourg Aeronautics Services, l’un des plus gros sous-traitants d’Airbus, ou encore la compagnie aérienne Ryanair, ont demandé à leurs syndicats de bien vouloir signer un “accord de performance collective”. 

L’accord de soumission collective, une innovation signée PS et LREM

Le principe est simple. Si votre employeur souhaite “préserver” ou “développer” l’emploi (autant dire qu’il a l’occasion d’utiliser ce joker à tout moment), il peut demander la signature d’un accord dit “de performance collective”, dont le vrai nom devrait être “de soumission collective”, pour engager tous les salariés à travailler plus ou gagner moins, voire les deux : tout est globalement permis. C’est ainsi que le journal l’Equipe propose à ses salariés “l’accord” suivant : six jours de RTT au lieu de vingt-deux, une baisse de salaire légèrement supérieure à 10 % et gel des augmentations collectives (mais pas individuelles)… 100 balles et un mars, aussi ?

On doit l’invention de cette machine de guerre patronale aux “socialistes”, oui, les mêmes qui viennent réclamer aujourd’hui “l’union de la gauche”. C’est la Loi de Sécurisation de l’Emploi de 2013 qui a créé le principe de ces accords, appelé à l’époque “accord de maintien dans l’emploi”, reprenant ainsi une idée que Nicolas Sarkozy avait échoué à mettre en œuvre. La loi Macron de 2015, la loi El Khomri de 2016 et les ordonnances Macron de 2017 ont ensuite progressivement assoupli le dispositif pour qu’il soit applicable sans motifs économiques et que les travailleurs n’aient plus du tout leur mot à dire : le salarié qui refuse l’application de l’accord est licencié en ne bénéficiant plus des droits prévus en cas de licenciements économiques (reclassement notamment). Il ne pourra plus contester son licenciement, car ce qui en constitue la cause réelle et sérieuse, c’est le refus d’application de l’accord, ce qui est incontestable en justice.

Vous vous souvenez de ces gens ?

C’est un tournant majeur dans l’histoire du droit du travail, car le contrat de travail ne prime plus sur les accords qui peuvent être signés dans l’entreprise. Ce que vous signez en arrivant à votre poste peut ne pas durer. Votre salaire peut baisser, votre temps de travail également. Autant dire qu’avant d’être embauché quelques part, se mettre à regarder un peu qui sont les syndicats en place va devenir une occupation essentielle : si vous avez la CGT ou Solidaires, ça devrait aller, mais si vous avez la CDFT ou la CFTC, inquiétez-vous pour votre contrat.

S’il n’y a pas de délégué syndical dans votre entreprise, c’est bien pire : un accord peut être signé à l’issu d’un référendum. Et on connaît bien la capacité des employeurs à faire du chantage à l’emploi pour convaincre les salariés qui, sans syndicat pour les protéger, n’ont pas les moyens de refuser. Si la majorité de vos collègues décide de signer cet accord de soumission collective, bien que vous soyez le Che Guevara de votre boîte, que neni : vous passerez aussi à la caisse ! 

Un accord de soumission collective pour l’augmentation des dividendes

“Le dialogue social est essentiel pour organiser la reprise de l’activité et du travail” expliquait Muriel Pénicaud, ministre du travail, quelques jours avant le déconfinement du 11 mai. Très bien alors, “dialoguons”. La direction de Ryanair a su être très persuasive pour ses salariés français : la compagnie aérienne aurait menacé de licencier 29% des pilotes et 27% des copilotes si elle n’avait pas de réponse à son “offre”, c’est-à-dire des réductions de salaires jusqu’à 20% dès 2020 pour les pilotes et de 10% pour les hôtesses et stewards. Convaincu par des arguments aussi constructifs, le syndicat national des pilotes de ligne s’est couché. Du dialogue social de qualité comme la ministre du travail devait s’y attendre, elle qui est décrite par les syndicats de son ex-boîte publique Business France comme “tout sauf humaine” et qui aura touché une grosse plus-value boursière après avoir participé au licenciement de 900 personnes à Danone dont elle était DRH.

Car l’accord de soumission collective est aussi un accord d’augmentation des dividendes : si les employeurs veulent baisser les salaires pour faire face à la crise, c’est parce qu’ils ne veulent pas toucher au pactole des actionnaires. Et, ça tombe bien, le gouvernement non plus. Plutôt que d’assumer de pratiquer la guerre de classes avec un salariat qui passe à la caisse, comme d’habitude, ces lâches se planquent derrière le “dialogue social”. Ils ne veulent pas nous donner d’ordre, mais que l’on vote nous-même pour notre propre tonte. Le comble du cynisme, mais les capitalistes de notre époque sont ces êtres si sensibles qu’ils  n’aiment pas avoir l’air d’enfoirés qu’ils sont bel et bien.

Voulez-vous un autre exemple, de “dialogue social” ? Il y a une entreprise pionnière en la matière, Smart, qui fabrique des petites bagnoles moches mais facile à garer en ville. Contournant leurs syndicats et avant même que la loi leur permette de le faire, la direction avait organisé un référendum le 11 septembre 2015 pour demander aux salariés si ils étaient prêts à travailler 39h payé 37h pour éviter la fermeture de leur usine à Hambach en Moselle (et hop, deux heures de travail dans la poche des actionnaires). La mesure avait été adoptée par 56% des employés. “On risquait le chômage, donc on n’a pas trop eu le choix”, avait expliqué un salarié dans le magazine Challenges. Pour le syndicat des cadres CFE-CGC de Smart, favorable au référendum, c’était le “plan de la dernière chance” pour éviter la délocalisation de la production en Slovénie.

Sauf qu’en mars 2019, quatre ans après le référendum, Smart annonçait la fermeture prochaine de l’usine d’Hambach et la délocalisation de la production en Chine. Game, over.

Evidemment, les actionnaires de toutes ces entreprises s’en foutent du maintien de l’emploi. La “performance collective” d’une entreprise, c’est une fiction bourgeoise. Les entreprises capitalistes ne sont gouvernées qu’en fonction d’indicateurs qui visent l’augmentation du taux de profit. Un politique qui prétend l’inverse est un débile, ou un menteur (au choix). Par conséquent, ces accords de la honte n’ont qu’un seul objectif : tondre un peu mieux et un peu plus longtemps les travailleurs français avant de se barrer, de toute façon, au moins jusqu’à ce que notre droit du travail et notre fiscalité des entreprises atteignent le niveau de la Roumanie. En attendant, les entreprises françaises et étrangères en profitent autant qu’elles le peuvent : accord de baisse des salaires, prêts garantis par l’Etat, grand plan d’aide, réductions des cotisations sociales… Et le gouvernement leur sert cette soupe sur un plateau d’argent pendant que les actionnaires se gavent, avec la complicité d’une partie des citoyens et certains syndicats qui estiment que c’est “le prix à payer” pour sauver des emplois.

Faire payer les salaires du privé aux contribuables plutôt qu’aux actionnaires

Ce spectacle écœurant pose toutefois problème aux bourgeois, qui s’inquiètent de la capacité des Français à consommer – un autre moteur de leur profit. Comment continuer à écouler bagnoles neuves, Nutella format famille et enceintes connectées si les salariés du privés perdent du salaire, alors que la période de confinement et le chômage partiel ont déjà mis sous pression financière une grande partie des Français ? En off, avant un débat télévisé sur Public Sénat auquel nous avons participé le 3 juin dernier, le rédacteur en chef de Challenges nous donnait sa solution, qui est celle d’une bonne partie de la classe politique : il faudrait que l’Etat – donc le contribuable – prenne en charge la différence entre le salaire initial et le salaire revu à la baisse par accord de soumission collective. “Comme ça, personne ne perd en pouvoir d’achat et les entreprises peuvent aller mieux !”, s’exclame t-il. 

Une solution gagnant-gagnant ? Plutôt, actionnaire triomphant, citoyen se soumettant… Cette logique, déjà en vigueur depuis longtemps via la subvention de l’emploi (CICE, exonérations de cotisations patronales, etc) et la prime d’activité, avec laquelle l’Etat paye pour compenser les petits salaires et pousser les gens à bosser quand même, est le rêve secret des capitalistes, et celui-ci n’a rien de “libéral”. Il s’agit simplement de faire prendre en charge par le contribuable la masse salariale, qui coûtera toujours trop cher aux actionnaires, pour qui un bon salarié est un salarié bénévole. Ainsi, ce ne sera plus les bourgeois qui paieront nos salaires, mais nous tous qui, collectivement, financeront par nos impôts le travail qu’on leur fournira donc gratuitement.

C’est une idée qui fait son chemin, à droite comme à gauche, sous couvert de “solidarité”. Le revenu universel, par exemple, procède de cette logique : l’Etat financera l’existence de toutes et tous, et les actionnaires pourront se goberger sur notre travail. Ce rêve capitaliste comporte tout de même une immense faille car, à force de payer nous-même nos salaires, il va devenir de plus en plus clair que ces gens qui profitent de notre travail sont incapables de le diriger de façon efficace et rationnelle sur le plan écologique et social. Ils s’en servent pour s’assurer un train de vie aussi absurde que destructeur. Bref, ils ne servent en fait à rien.

La vraie question que devrait poser RMC est donc : êtes-vous prêts à virer vos actionnaires et votre patron pour sauver votre entreprise ?



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jeudi 11 juin 2020

FreeFileSync, outil open source pour aider à synchroniser vos fichiers

Synchronisation

Si votre boite à outil web a encore un peu de place, voici un logiciel à y ajouter : FreeFileSync. Comme son nom l’indique assez bien il vous permet de synchroniser et comparer des dossiers entre eux, gratuitement. Il est disponible pour Windows (7 et plus), Linux ou macOS (10.8 et plus).

FFS est assez léger à l’utilisation puisqu’il ne va pas copier chaque fois l’entièreté d’un dossier, mais plutôt comparer s’il y a eu des différences depuis son dernier passage et mettre à jour les fichiers si c’est le cas. Le soft vous propose également de créer de programmer des sauvegardes régulières.

Parmi ses autres options intéressantes : l’exclusion de certains types de fichiers, le support FTP/FTPS pour les sauvegardes sur un serveur, la synchronisation avec Google Drive, le batch de travaux, synchroniser les mobiles via le protocole MTP, accéder aux fichiers en ligne avec SFTP … et surtout aucune limite au nombre de fichiers à synchroniser. Et bien plus.

Une fois installé et ouvert vous allez simplement faire glisser (ou sélectionner via le bouton « Parcourir ») le dossier de départ dans la première zone principale (1) puis faire de même avec le dossier dans lequel placer la copie (2).

Interface FreeFileSync

Vous devrez ensuite « Comparer » les 2 dossiers (3). Sur la gauche vous aurez donc la liste des fichiers composant votre dossier de base et sur la droite la liste de tous les fichiers avec des différences (si vous effectuez la manip pour la 1re fois, la liste de droite sera vide puisqu’il n’y a rien à comparer).

Attention, par défaut, la synchro se fait dans les 2 sens ! Si un fichier du dossier de départ a diminué de poids, il pourrait être remplacé par celui du dossier de destination par mégarde. Pour éviter cet éventuel souci, il suffit de cliquer sur la roulette (4) et choisir la variante qui vous convient (miroir, mise à jour, 2 sens …). C’est sur cette page que vous pouvez en profiter pour lui dire quoi faire des fichiers remplacés, les envoyer à la corbeille ou conserver les différentes versions.

Reste ensuite à démarrer la synchro (5) et le tour est joué !

Je vous pose leur tuto vidéo pour le cas ou vous voulez créer une tâche automatisée

Téléchargez FreeFileSync sur cette page.

Et si vous effectuez un don sur leur site vous aurez droit à une version avec quelques bonus : copie de fichiers en parallèle, mise à jour automatique, recevoir des notifications par email …


Sécurité et vitesse pour votre connexion internet

Restez à l’abris des regards indiscrets

En règle générale, utiliser un VPN pour se connecter à internet a tendance à ralentir vos débits de connexions, c’est le cas pour afficher une simple page HTML ou accéder à d’autres catalogues de VOD comme ceux de NETFLIX. Le téléchargement de fichiers ou du flux vidéo en devient parfois saccadé.

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mercredi 10 juin 2020

Dune : la malédiction des adaptations enfin terminée ? - Dossier Film - EcranLarge.com

Le retour de Dune, avec Denis Villeneuve, est l'occasion de revenir sur le roman un peu maudit de Frank Herbert.

Du projet fantasmé et avorté de Jodorowsky jusqu'à Dune de Denis Villeneuve, attendu en salles le 23 décembre, en passant par le film de David Lynch qu'il renie, le roman culte de Frank Herbert a gagné une belle réputation au panthéon des œuvres quasi inadaptables.

L'occasion parfaite pour revenir sur les différentes tentatives et adaptations plus ou moins connues, satisfaisantes, respectables et intéressantes.

 

photo, Timothée Chalamet, Rebecca FergusonDécembre est loin à l'horizon

 

PREMIER ESSAI

Le roman Dune est publié en 1965, et ce sera le début d'une saga littéraire, confirmée dès 1969 avec la première d'une longue série de suite, Le Messie de Dune. Le troisième opus n'est pas encore sorti quand l'idée d'adapter tout ça arrive. En 1971, la société de production APJAC International achète les droits, et c'est à peine étonnant : c'est la boîte derrière la franchise La Planète des Singes, dont la suite Le Secret de la planète des singes a vite été lancée suite au carton du premier à la fin des années 60.

Le producteur Arthur P. Jacobs voit les choses en grand, et parlait d'un budget de 15 millions, énorme pour l'époque. Il voulait David Lean (Lawrence d'Arabie) pour réaliser Dune, mais celui-ci refuse. Le scénario est en cours d'écriture, et l'idée est de tourner en 1974, avant que l'option sur le roman ne s'envole. Sauf que Jacobs meurt en 1973. Le projet est alors naturellement oublié, et finalement abandonné.

 

photoAutre point commun : le sable

 

LA CATASTROPHE JODOROWSKY

Après avoir découvert La Montagne sacrée en 1973, le producteur français Michel Seydoux propose à Alejandro Jodorowsky de produire son prochain film. Ce dernier souhaite adapter Dune, dont les studios américains cèdent volontiers les droits, peu convaincus par le potentiel commercial du roman. Rapidement, le metteur en scène franco-chilien décide de s’éloigner du texte original et des canons de la science-fiction de son temps pour se lancer dans un projet pharaonique. 

Il refuse le concours du romancier Frank Herbert, préférant s’entourer d’une pléthore d’artistes européens prestigieux. Aux côtés de H.R. Giger, Jean Giraud, Chris Foss ou encore le spécialiste des effets spéciaux Dan O’Bannon, il lance une surréaliste turbine créative, qui a l’ambition d’aboutir à une SF nouvelle, organique et poétique. Les croquis et concepts de plus en plus fous s’accumulent, les idées fusent, tandis qu’il rassemble un casting aussi hétéroclite que prestigieux.

Au fil des années, il parvient à convaincre Charlotte Rampling, Alain Delon, Mick Jagger, Orson Welles, Udo Kier, Amanda Lear, jusqu’à Salvador Dalí, qui rejoint le projet à la condition d’être payé 100 000 dollars par minute de présence à l’écran. Toujours prompt à mettre sa famille à l'épreuve, Jodorowsky choisit son propre fils pour interpréter Paul Atreides, qu'il contraint à s'entraîner aux arts martiaux pendant deux ans.

 

photoUne autre vision de l'espace

 

Côté musique, grandeur et folie s’entrechoquent également puisque Mike Oldfield, Tangerine Dream ou encore Pink Floyd, pour ne citer que les plus prestigieux, montent à bord de cette arche spatiale qui devient chaque jour un peu plus démente. Pour fou que soit le projet, il n’en est pas moins en passe d’être financé, puisque Michel Seydoux a réussi à rassembler 10 millions de dollars sur les 15 qu’il estime nécessaire pour mener à bien le projet. 

Malheureusement, les studios américains refuseront de participer à cette entreprise, causant son arrêt de mort en 1977, au désespoir d’Alejandro Jodorowsky. Paradoxalement, son Dune est devenu une œuvre majeure, en cela que les innombrables artistes qui s’y sont cassés les dents ont progressivement recyclé leurs créations et trouvailles, permettant au projet d’essaimer à travers le cinéma de genre des décennies durant (les sœurs Wachowski grefferont d’ailleurs à leur Jupiter Ascending plusieurs designs et échantillons de ce Dune avorté). 

Il reste désormais de ce film fantasmé une trace fascinante, le documentaire Jodorowsky's Dune, qu’on vous recommande chaudement. 

 

photoOn ne comprend pas du tout pourquoi les américains ont flippé

 

L'ESPOIR RIDLEY SCOTT

Quand Dino De Laurentiis récupère les droits de Dune en 1976, auprès de Jean-Paul Gibon et sur le cadavre encore bien frais du Jodorowsky, il veut vite relancer la machine à épice. Il s'adresse à Herbert lui-même pour écrire l'adaptation, qui arrive à un scénario mastoque en 1978, équivalent d'un film de trois heures.

De Laurentiis jette son dévolu sur Ridley Scott pour réaliser le film. Il vient d'être révélé par Les Duellistes, et a tourné le premier Alien, qui secoue le monde en 1979. Scott se met à l'ouvrage pour apporter sa touche à Dune, clairement conçu comme un Star Wars, avec en tête deux films pour adapter le premier roman. Le scénariste Rudy Wurlitzer (Pat Garrett et Billy le Kid) reprend le travail de l'écrivain pour l'alléger.

Giger, lui, est toujours dans l'équation. De Laurentiis veut allier son travail et celui de Ridley Scott, qui a donné des merveilles sur le xénomorphe. L'artiste reprend des idées déjà lancées par Jodorowsky, notamment pour le mobilier des Harkonnen.

Mais c'est le cinéaste qui décide de quitter le projet, comme il l'a expliqué depuis dans le livre de Paul M. Sammon :

"Après sept mois, j'ai quitté Dune. A ce stade, Rudy Wultitzer avait rendu une première version du scénario qui était selon moi une distillation satisfaisante de celui de Frank Herbert. Mais j'ai aussi compris que Dune allait demander beaucoup plus de travail, au moins deux ans et demi. Et je n'avais pas le cœur de m'y lancer, mon grand frère Frank venait de brutalement mourir d'un cancer pendant que je préparais le projet. Franchement, ça m'a fait flipper. Donc je suis allé voir Dino et je lui ai dit que le scénario était à lui."

La magie va opérer pour le réalisateur, puisqu'il adaptera à la place un autre auteur culte, Philip K. Dick, avec Blade Runner en 1982. Et la boucle sera totalement bouclée puisqu'avant de partir sur Dune, Denis Villeneuve aura mis son nez dans Blade Runner 2049.

 

Photo XénomorpheAlien a une part de presque-Dune quelque part

 

LE CAUCHEMAR DE LYNCH

Mais qu’est allé faire David Lynch dans cette galère ? Le réalisateur d’Eraserhead et Elephant Man s’est fait un nom en seulement deux films, qui ont énormément impressionné Raffaella De Laurentiis, fille du producteur éponyme et proche collaboratrice du nabab. C’est elle qui imposera le metteur en scène, qui, ironie de l’histoire, venait de refuser la direction du Retour du Jedi 

En 1983, après des mois d’écriture fastidieuse, le tournage peut démarrer. Mais en dépit des moyens en apparence titanesques déployés par De Laurentis, la production ne sera pas un long fleuve tranquille. Le producteur profitant des gigantesques plateaux dont il dispose pour tourner en parallèle, le funeste Conan le destructeur, l’organisation se dérègle régulièrement, entraînant de nombreuses tensions. Parallèlement, les accidents se multiplient, comme le révèlera Raffaella De Laurentiis à L’Express en 1985. Six personnes manquèrent d’y laisser leur peau, dont le premier assistant de Lynch, qui à la suite d’une chute d’une vingtaine de mètres, faillit “s’écraser comme une tortilla”.

 

photo, Kyle MacLachlan"Elle démarre vraiment bien ma carrière"

 

Le montage ne sera pas plus paisible. Le cinéaste parvient à assembler une première version de quatre heures, à la durée inexploitable en salles. Il parviendra à resserrer son récit sur trois heures, mais c’est encore trop pour la production. Pour pouvoir aboutir à un montage de deux heures, les De Laurentiis procèdent à des coupes massives, retournent des scènes et ajoutent une voix off, censée fluidifier la narration.

Le résultat, aussi kitsch que confus, recevra un accueil mitigé de la critique et glacial du public (en dépit d’un score honorable de plus de 2 millions d’entrées dans l’Hexagone). Dans la foulée, une version alternative remontée pour la télévision afin d'atteindre les 3h, scindée en deux segments, voit le jour. Elle provoquera l’ire du réalisateur, qui ne veut plus retoucher au film et exige de voir son nom retiré du générique. 

Pour découvrir les autres secrets de ce film mal-aimé de David Lynch, direction notre dossier.

 

PhotoLe kitsch de De Laurentiis, l'étrangeté organique de David Lynch

 

LA SÉRIE SCI-FI

Pour beaucoup, les mini-séries Dune et Les Enfants de Dune sont de petites réussites, bien plus remarquables que le film de Lynch. Tout est parti du producteur Richard P. Rubinstein, qui s'était déjà frotté à d'ambitieuses adaptations avec Le Fléau ou Les Langoliers de Stephen King. Il estime qu'adapter une telle œuvre en un film de deux heures est une erreur totale, et pense que la formule d'une mini-série est parfaitement adaptée. D'autant qu'à cette époque, la chaîne Sci-Fi (ancienne Syfy) veut monter d'un cran en terme d'ambition, comme le prouveront Disparition et Battlestar Galactica.

Commandée en 1999, la mini-série Dune adapte le premier roman. John Harrison écrit et réalise les trois parties, pour une durée totale d'environ 4h30 (quasiment 5 heures en director's cut), avec un joli petit budget estimé à 20 millions. Si William Hurt attire l'attention en Leto Atréides, le casting est composé de visages inconnus, avec notamment Alec Newman en Paul Atréides et Saskia Reeves en Jessica.

Quelques libertés sont prises, avec un Paul plus âgé et une place plus importante donnée à la princesse Irulan, afin de préparer la suite. Diffusée fin 2000, la mini-série est un énorme succès pour Sci-Fi, et reste parmi les records de la chaîne encore aujourd'hui. L'accueil est globalement positif, et la comparaison avec le film de Lynch sert la série.

 

photo, Alec Newman, DuneAlec Newman est Paul Atréides

 

Sci-Fi avait la foi avant même la diffusion, et avait demandé à John Harrison de commencer à écrire Les Enfants de Dune. Il choisit d'office d'adapter en un bloc Le Messie de Dune et Les Enfants de Dune, pour former une grande histoire sur le destin des Atréides. Ce sera encore une fois en trois épisodes, le premier étant consacré au deuxième roman.

Alec Newman reprend son rôle, avec néanmoins quelques visages bien connus autour de lui, comme Alice Krige en Jessica, James McAvoy (alors inconnu) en Leto II, et surtout Susan Sarandon en princesse Wensicia. La mini-série est diffusée en 2003, et c'est là encore un énorme succès. La critique salue les mêmes qualités, mais également les défauts, avec une écriture et une dramaturgie un peu trop grossières, pour faire de tout ça un divertissement aguicheur.

 

photoOn avait oublié Susan tiens

 

LES RE-TENTATIVES AVORTÉES

Après la série, Paramount annonce en 2008 lancer officiellement une nouvelle adaptation en long-métrage de Dune, avec à la tête du projet Peter Berg. Le cinéaste qui sort Hancock la même année assure que son projet n'aura rien à voir avec les versions précédentes : « Je pense que j'ai une lecture du livre très différente de celle de David Lynch. Mon interprétation sera vraiment différente de la sienne et de celle de la mini-série diffusée par Syfy. », dit-il en 2009 lors du Television Critics Association summer Press Tour de Californie. Son film aurait été "plus musclé, audacieux, violent et peut-être même un peu plus marrant". Rien à voir, donc, avec la grandiloquence de Jodorowsky.

Mais quelques mois plus tard, aucune nouvelle. Les rumeurs vont bon train. Le cinéaste ne serait plus attaché au projet, remplacé par Neill Blomkamp ou encore Neil Marshall, comme si être prénommé Neil donnait une appétence particulière pour l'épice. Finalement, Berg est bien débarqué (il se console avec le stupide Battleship), mais son successeur, annoncé en 2010, n'est autre que Pierre Morel.

 

Photo Alexander SkarsgårdL'American dream de Battleship

 

Le technicien est bien connu pour avoir été directeur de la photographie sur une flopée de productions Besson et surtout pour avoir commis quelques méfaits à la réalisation, toujours pour Europacorp, comme Banlieue 13Taken ou encore From Paris with Love. Mais le projet a pris trop de retard, et selon Deadline, Paramount a perdu les droits en 2011. Pour Richard P. Rubinstein, chargé de gérer les droits du roman, "Les options de Paramount ont expiré et nous n'avons pas pu trouver d'accord." Après quatre ans de tentatives, le studio abandonne définitivement l'aventure Dune. Vu les noms convoqués et leur pedigree à l'époque, c'est peut-être pour le mieux.

Après ces mésaventures, les droits d'adaptation resteront inaccessibles pendant plus de quatre ans. Les évènements à suivre seront autrement plus excitants.

 

photo"Comment ça, on a plus les droits ?"

 

LA RENAISSANCE MASSIVE AVEC VILLENEUVE

Tout repart fin 2016 quand Legendary Entertainement achète les droits d'adaptation, pour le cinéma et la télévision. Un mois après, le nom de Denis Villeneuve est sorti, pour être confirmé en février 2017. Hasard ou secrets bien gardés au fil des négociations : le réalisateur parlait de son rêve d'adapter la saga dès septembre, avant l'officialisation d'un nouveau projet par Legendary.

Très vite, l'idée d'un projet qui va au-delà d'un seul film est là. Villeneuve confirme en 2018 qu'il s'agira de deux films. Le budget n'est pas encore connu, mais c'est de toute évidence une ambition énorme de franchise, avec un casting hollywoodien : Timothée Chalamet en Paul, Rebecca Ferguson en Jessica, Oscar Isaac en Leto, Josh Brolin en Gurney Halleck, Jason Momoa en Duncan Idaho, Javier Bardem en Stilgar, Stellan Skarsgård en Baron Harkonnen, Zendaya en Chani.

Legendary annonce en 2019 une série en marge des films, intitulée Dune : The Sisterhood, centrée sur les Bene Gesserit, ce mystérieux ordre féminin dont fait partie Jessica, la mère de Paul. Un projet exclusivement destiné à HBO Max, le service de streaming de Warner Bros. lancé en fanfare pour contrer Netflix. Villeneuve est censé réaliser le pilote, lié à son film, puisque ce sera un prequel officiel. Pas un mot sur la participation probable d'acteurs du film, notamment Charlotte Rampling qui sera la révérende mère Mohiam.

 

photo, Rebecca FergusonLe mystère Bene Gesserit

 

Le réalisateur de Premier contact et Incendies assume déjà quelques libertés, notamment côté féminin. Le personnage de Liet Kynes est ainsi devenu une femme, comme expliqué par son interprète Sharon Duncan-Brewster : "Ce que Denis m'a dit, c'est que son casting manquait de personnages féminins, et il a toujours été très féministe, tourné vers les femmes, et voulait écrire le rôle pour une femme. Cet être humain a en gros réussi à instaurer la paix entre de nombreux personnages. Les femmes sont très fortes pour ça, donc pourquoi Kynes ne pourrait-elle pas être une femme ? Pourquoi ne devrait-elle pas ?"

Le rôle de Jessica a lui aussi été développé. Rebecca Ferguson expliquait à Vanity Fair : "C'est une mère, une concubine, une soldat. Denis est très respectueux du travail de Frank dans le livre, mais la qualité de beaucoup de personnages féminins a été amenée à un nouveau niveau. Il y a quelques changements dans ce qu'il a fait." Le cinéaste a également choisi de ramener Baron Harkonnen vers quelque chose de plus réel : "J'aime profondément le livre, mais j'ai senti que le baron flirtait trop souvent avec la caricature. Et j'ai essayé de lui donner un peu plus de nuance. C'est pour ça que j'ai casté Stellan Skarsgård. Il a quelque chose dans les yeux."

D'ici la sortie le 23 décembre, nul doute que les prochaines images et la première bande-annonce feront couler beaucoup d'encre, entre craintes et excitation.

 

photo, Timothée ChalametLa toute première image lâchée par le studio



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vendredi 5 juin 2020

Problème de Wifi sous Linux/RaspberryPi



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jeudi 4 juin 2020

Carte de couverture des débits Internet en France

Quand on souhaite changer de fournisseur d’accès à Internet (FAI) ou quand on envisage de déménager à une nouvelle adresse, il est important de savoir quel type de connexion Internet est proposé à cet endroit.

Aujourd’hui la qualité de la connexion Internet est un véritable critère de choix quand on s’installe quelque part. Pour beaucoup de personnes, la qualité de la connexion Internet est primordiale dans le cadre de leurs activités professionnelles. Il n’est donc pas question pour elles d’aller habiter dans un endroit idyllique, mais numériquement isolé.

Ainsi, l’accès à Internet est devenu aussi important que l’accès à l’eau et à l’électricité.

arcep-ma-connexion-internet

Avant de se précipiter, il convient d’examiner de près le terrain où l’on souhaite s’installer. C’est ce que permet de faire le site de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) via son service Ma connexion Internet.

Il s’agit d’une carte géographique très précise de la France qui référence le type de connexion Internet à partir d’une région, d’un département, d’une commune et d’une adresse exacte.

Avec cet outil, on arrive rapidement à cerner les endroits voire les quartiers d’une commune ou les connexions Internet sont performantes grâce aux débits qui sont matérialisés sur la carte selon différentes couleurs. La couleur jaune représente les débits les plus élevés.

carte-france-internet

Il est aussi possible de visualiser les zones couvertes par un accès par satellite en cliquant sur l’icône correspondante en bas à droite de la carte, en dessous du cartouche de la légende des débits.

Une fois qu’une adresse a été localisée via le moteur de recherche, outre la couverture de la zone géographique et les débits maximums disponibles, diverses informations sont affichées :

adresse-connexion-internet
  • Technologies – Types de connexions disponibles à cet endroit : Fibre optique, câble, DSL, 4G fixe, satellite… Les débits descendants et montants sont indiqués.
  • Opérateurs : Récapitulatif des opérateurs qui commercialisent leurs offres à cette adresse.

C’est la précision au niveau des adresses qui fait tout l’intérêt de cette carte. Il est en effet possible de zoomer jusqu’à visualiser une adresse en particulier que ce soit un immeuble ou une maison individuelle.

On sait alors à quoi s’en tenir au niveau technique concernant l’accès à Internet, ce qui peut éviter bien des mauvaises surprises et des crises de nerfs quand on n’a pas pris la peine de vérifier ce point avant de craquer pour un nouveau domicile.

Le menu en haut de la carte propose trois choix :

  • Débits : La carte des débits pour la France toutes technologies confondues.
  • Statistiques : Carte par communes avec indication des débits ; en cliquant sur une commune, on affiche les statistiques des accès (nombre de locaux, connexions par type de technologie, proportion des débits, comparaisons départementales et régionales…). Un moteur de recherche donne accès aux technologies et aux débits disponibles.
stats-commune-internet

Carte Fibre : Carte de déploiement de la fibre optique (les données sont fréquemment mises à jour). Il s’agit d’une carte de la France métropolitaine et de la France d’outre-mer. Plusieurs vues sont proposées : fond de carte standard, nom des rues, terrain avec relief, vue satellitaire… pour les périodes allant du troisième trimestre 2017 à aujourd’hui. Il est possible de zoomer jusqu’à une adresse précise pour obtenir diverses informations : adresse et identifiant de l’immeuble, état du déploiement, opérateur d’infrastructure… Les zones déployées sont affichées en vert. Les autres zones sont soient à l’étude, soit programmées, soit raccordables sur demande, soit en cours de déploiement.

carte-deploiement-fibre-optique

Les données présentées sur la carte des débits datent du 30 septembre 2019. Espérons qu’elles seront actualisées régulièrement quand la version finalisée du site sera disponible. La cartographie est basée sur OpenStreetMap.

Ma connexion Internet est encore un outil en version bêta, ce qui signifie que certaines informations sont encore partielles.



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mercredi 3 juin 2020

Comment héberger gratuitement une simple page statique sur un nom de domaine ?

J’avais besoin d’héberger une simple page web pour l’afficher derrière un domaine, mais je ne voulais pas créer un nouveau virtualhost sur mon serveur de prod. J’ai donc cherché un moyen d’héberger ça ailleurs, histoire d’utiliser la bande passante de quelqu’un d’autre.

Il existe beaucoup d’hébergeurs gratuits, mais peu permettent d’associer son propre nom de domaine pour le même tarif (0 euro !). M’enfin, j’ai trouvé !

Pour cela, nous allons utiliser Fast.io. Ce service vous permet de lier un espace cloud perso Box, Dropbox, Github, Google Drive, OneDrive ou encore MediaFire à une URL. Cela permet de rendre disponible sur le net un fichier hébergé sur l’un de ces services, et de profiter de leur CDN (Content Distribution Network), mais également de statistiques.

Et bien sûr, vous pouvez y mettre des pages HTML pour avoir votre petit site statique. Je vous propose donc de vous créer un compte gratuit sur Fast.io. Vous pourrez créer jusqu’à 5 sites sur votre compte (dont 1 seul rattaché à un vrai nom de domaine).

Vous choisissez le service sur lequel vos pages seront stockées…

Cela aura pour effet de créer un dossier Fast.io sur votre Dropbox par exemple, et un sous-dossier du nom de votre site. Placez-y votre page HTML…

Fast.io synchronisera alors l’ensemble et voilà !

Votre page statique sera alors accessible via l’url *.imfast.io fournie par le service ou via le nom de domaine que vous lui aurez associé.

Pour le nom de domaine custom, il suffit de le spécifier et d’aller changer la zone DNS de votre domaine avec les IP que Fast.io vous communiquera.

Notez que Fast.io vous permet d’ajouter facilement Google Analytics sur vos pages et vous propose également une page permettant de savoir où vous en êtes de votre bande passante.

Pratique !

Et si vous cherchez des hébergeurs gratuits plus traditionnels, je vous envoie consulter cette merveilleuse liste d’hébergeurs gratuits !


Pack Reprise: Renvoyez votre produit et recevez 80% de son prix d’achat

L’avantage principal est de renouveler son matériel informatique sans soucis de revente

Avec le Pack Reprise, quels sont vos avantages ?

• 1 an pour renvoyer tous les produits éligibles (en état de fonctionnement et non cassés).

• 1 bon d’achat d’un montant égal à 80% du prix TTC du produit au moment de l’achat.

• 1 seconde vie apportée aux produits retournés.

Et ce service VOUS est OFFERT !

Le Pack Reprise s’inscrit dans une démarche écoresponsable. Une fois repris, le produit est remis en état par notre partenaire SPB Services, en respectant les normes Environnementales (DEEE) et de Protection des Données (RGPD).
Il est ensuite redistribué et bénéficie ainsi d’une seconde vie !




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Comment transformer des enceintes en enceintes connectées ?

Si vous avez de vieilles enceintes à papa qui trainent dans le grenier, mais que vous n’utilisez plus parce qu’elles ne sont pas connectées, voici une solution pour les ramener à la vie !

Cette solution c’est Volumio, qui est un OS pour le Raspberry Pi et autre petit ordinateurs du genre, permettant de transformer vos enceintes (actives, ou « passives + ampli ») en enceintes connectées comme vous pouviez déjà le faire avec Pi MusicBox.

Vous téléchargez l’image disque de Volumio pour votre matériel (Raspberry Pi, Odroid 1/2, Asus Tikerboard, Sparky ou PC, vous la déployez sur la carte SD de votre Raspberry Pi avec BalenaEtcher. Moi j’ai déployé ça sur le Rpi.

Vous bootez dessus, vous connectez votre enceinte ou ampli au port jack du Rapsberry Pi. Ensuite, 2 façons de se connecter à Volumio.

Soit via le hotspot intégré de Volumio que vous trouverez dans vos réseaux wifi si votre Rpi supporte le wifi (Nom du réseau : Volumio / Mot de passe : volumio2). Et y accéder via l’IP 192.168.211.1 ou via http://volumio.local .

Soit via le port Ethernet. Pour cela, il suffit de trouver l’adresse IP du Rpi, avec un petit Angry IP Scanner ou équivalent ou en allant voir les périphériques connectés à votre routeur / box.

Ensuite, vous ouvrez votre navigateur à destination de cette IP et vous arriverez directement sur l’interface web de Volumio, compatible Desktop et mobiles. Notez qu’il existe également des applications natives pour Android et iOS.

Ensuite, sur Volumio, vous pouvez écouter de la musique en provenance de milliers de web radio, ou simplement des MP3 stockés sur votre NAS, ou sur clé USB / Disque dur ou encore via Airplay / UPNP / DLNA.

Sans oublier la possibilité d’ajouter des plugins dont un plugin Spotify ou autres. Pas de plugin pour Deezer pour le moment (snif, mais à vous de vous y coller, chers développeurs). Mais un plugin YouTube qui ne devrait pas tarder…

Si vous voulez en voir plus, je vous ai fait un petit tuto en vidéo :

Pour télécharger Volumio c’est par ici.


Découvrez kDrive Le Cloud sécurisé pour PME et particuliers

Vos données sont chiffrées et kDrive est exclusivement développé et hébergé en Suisse – pas de Cloud Act avec nous

kDrive dispose de sa propre suite bureautique complète (kSuite) qui est totalement compatible avec les outils les plus répandus : Office 365 (Word, Excel, PowerPoint), Libre Office, Open Office, Google Docs, les fichiers PDF ou HTML … Et comme vous pouvez aussi y migrer vos documents Dropbox, Google Drive et OneDrive, il est possible de tout centraliser et travailler en temps réel avec votre équipe au sein d’un seul et même écosystème unifié … et éventuellement économiser le prix de certaines licences au passage. Une alternative aux GAFAM c’est toujours bon à prendre.

Outil de révision, chat intégré, protection et chiffrage de vos données (vous pourrez bientôt chiffrer via votre propre clé privée), sauvegardes (sur 3 supports physiques différents), numérisation de documents, moteur de recherche … sont aussi de la partie




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