vendredi 30 octobre 2020

La nature vous manque ? Ces vidéos et sons en ligne vous aident à vous évader

Le confinement se remet en place en France, au niveau national. Mais sur le net, il est possible de s'évader un peu grâce à services en ligne et des listes de lecture proposant d'entendre les bruits environnants de la nature.

Avec l’obligation de ne pas s’éloigner à plus d’un km de chez soi pour se dégourdir les jambes ou promener son chien, pour cause de confinement national, les escapades en forêt ou au bord de la mer ne vont plus être possibles avant des semaines. En tout cas, pour les personnes qui vivent en ville. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien à faire pour améliorer son quotidien de citadin.

La pluie qui tombe, le tonnerre…

Il existe sur le net de nombreux services en ligne qui permettent de reproduire des bruits environnants. Par exemple, nous pouvons vous recommander A Soft Murmur, Defonic ou encore Noisli. Vous pourrez entendre la pluie qui tombe, un coup de tonnerre, le flux et le reflux des vagues, le souffle du vent, le crépitement d’un bon feu de cheminée, le chant des crickets ou le gazouillis des oiseaux.

Defonic
Le site Defonic propose un design très épuré… et même un mode nuit.

Si vous aimez aussi les bruits artificiels, restez par ici : bol chantant, bruit blanc, ambiance d’un café, ventilateur, air conditionné, hélice, train en marche, pages que l’on tourne et même circulation automobile sont reproduits, si ce sont ces sons que vous cherchez. En matière de bruit blanc, d’ailleurs, vous pouvez vous rendre sur White Noise & Co, dont les réglages offrent une grande variété acoustique.

Des playlists et des vidéos

Si vous préférez passer par un service musical, des plateformes comme Spotify ou Deezer proposent aussi des playlists thématiques. La liste Nature Sounds de Spotify, contient par exemple 57 titres et plus de 3 heures d’enregistrement. Deezer aussi. Mais il y en a bien d’autres, avec parfois un unique thème, comme l’océan. Celle de Filtr Danmark affiche 2 000 titres au compteur, pour 87 heures d’écoute !

Troisième possibilité : la vidéo en ligne. Il existe sur YouTube de nombreuses chaînes de ce type, tellement d’ailleurs qu’il serait impossible de toutes les lister. Un exemple : Stardust Vibes met à disposition des dizaines de vidéos d’ambiance, comme des bruits d’orage ou le souffle du blizzard, pour se relaxer et se vider la tête. Et si vous ne trouvez pas chaussure à votre pied, la recherche de YouTube est à votre disposition.

Enfin, pour celles et ceux pour qui le bureau leur manque, il y a aussi des sites qui simulent l’ambiance d’un open space. Après tout, peut-être que vous aimeriez retrouver l’ambiance sonore de l’entreprise et que vous trouvez le silence de votre domicile déstabilisant — sauf si vous avez des enfants en bas âge, auquel cas on compatit. Rendez-vous alors sur I miss the office, en attendant le déconfinement.

La suite en vidéo



from Numerama.com - Magazine https://ift.tt/2HOcWbI
via IFTTT

jeudi 29 octobre 2020

Des bruits d’ambiance pour survivre à votre confinement

Envie de donner une petite ambiance à votre confinement ? De retrouver le chant des oiseaux, le bruit d’un café bondé, le clapotis de l’eau, les vagues, le crépitement d’un feu de bois…etc. ?

C’est parfait, j’ai ce qu’il vous faut et ça s’appelle Defonic. Vous cliquez sur les petites icônes, vous réglez les volumes et en route pour l’immersion auditive totale ! Sur mon stream Twitch, ça va être ambiance relaxation pour tous les abonnés 🙂

Dans le même genre, j’avais également parlé de MyNoise qui fait du bruit blanc (et autres couleurs) mais également des tonnes de bruits d’ambiance ou encore Nature Soundmap pour écouter des sons du monde entier.

Pour tester Defonic c’est par ici.


PROMO ECOVACS OZMO920

Un coupon automatique de 50€ de réduction

Cartographie Laser et Multi-étages Smart Navi 3.0 : Smart Navi 3.0 permet à l’aspirateur DEEBOT de naviguer efficacement dans votre maison, de cartographier vos étages et d’envoyer les plans à votre smartphone grâce à sa technologie laser. Vous pouvez sélectionner des zones spécifiques à nettoyer ou ne pas nettoyer. DEEBOT peut scanner et enregistrer jusqu’à 3 plans – Parfait pour les maisons à plusieurs étages et les espaces multiples.

Fonctionnalités Barrières Virtuelles et Détection de Tapis améliorées : En utilisant l’application ECOVACS Home vous pouvez créer autant de barrières virtuelles que nécessaire, empêchant au robot l’accès à certaines zones. Quand le robot arrive sur un tapis, il double automatiquement sa puissance d’aspiration. La détection de tapis identifie automatiquement les tapis et les autres types de sols. Il évite donc les moquettes et tapis lorsqu’il effectue un lavage humide.




from Korben https://ift.tt/3oEgRck
via IFTTT

lundi 26 octobre 2020

Bobologie aux urgences (2/3)

La suite de ma BD autobiographique sur les aventures fabuleuses de mon système digestif !

Si vous avez manqué l’épisode 1, il n’est pas trop tard pour le lire !

Pour info, personne n’a trouvé le nom du mal qui m’affectait… j’ai eu beaucoup de réponses « syndrome de l’intestin irritable » : j’ai longtemps cru que c’était ça, eh bien non. J’ai eu aussi des gens qui m’ont parlé d’occlusion, mais là c’est plus un symptôme (en l’occurrence, correct)que la véritable origine du mal.



from Grise Bouille https://ift.tt/2HsoZvT
via IFTTT

PatchFluent – Pour choisir les mises à jour de Windows 10

Si vous êtes sous Windows 10 et que vous aimez garder le contrôle des mises à jour que vous faites sur votre système d’exploitation préféré, vous pouvez choisir de les télécharger manuellement ou vous reposer sur un logiciel comme PatchFluent.

Par défaut Microsoft permet de faire ou de ne pas faire les mises à jour de l’OS, mais vous n’avez pas vraiment le choix. C’est tout ou rien.

PatchFluent est un petit soft qui désactive les mises à jour automatiques et permet justement de choisir les celles que vous voulez appliquer et donc potentiellement repousser l’installation de certaines mises à jour qui ne vous iraient pas.

C’est un outil pratique, mais à réserver aux experts qui savent ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas installer, car d’une manière générale, je recommande à tout le monde de faire les mises à jour via Windows Update ne serait ce que pour la sécurité de votre ordinateur.


A la recherche d’un job dans le numérique et envie de changer de région et de vie ?

Est-ce que je fais vraiment le boulot que j’aime ? Ma qualité de vie dans cette grosse ville bruyante, polluée, chère … est-elle vraiment la meilleure ? Est-ce que ce village de campagne est le lieu le plus propice pour préparer mes enfants au futur ? Nous sommes nombreux à nous être posé ce genre de questions à un moment ou un autre, moi le premier.

Et bien si vous êtes dans cette situation, que vous avez envie de changer d’air sans pour autant changer de travail, Laou vous accompagne dans toutes les étapes de ce nouveau voyage, pour que vous ayez l’esprit serein jusqu’au moment d’envoyer votre premier mail pro 😉




from Korben https://ift.tt/3dVHODc
via IFTTT

FreeboxSMS : le système gratuit d’information de l’état de votre Freebox évolue et s’adapte à la Pop

FreeboxSMS : le système gratuit d’information de l’état de votre Freebox évolue et s’adapte à la Pop

Après être devenu début 2019, le premier service de monitoring automatisé informant gratuitement par SMS et mail les abonnés Free de l’état de leur box, FreeboxSMS se met aujourd’hui à jour. Au programme, une compatibilité avec les Freebox Pop. 

Avec FreeboxSMS, un texto et un mail vous alertent instantanément si votre Freebox se désynchronise ou se resynchronise. Fort de son succès, le service déployé par un technicien itinérant de Free, a évolué l’année dernière en version 2.0, avec une accessibilité 100% online. Depuis, plus de 150 000 SMS ont été envoyés pour plus de 70 000 coupures Freebox détectées, nous informe son fondateur. Au total 1000 Freebox sont actuellement surveillées. Ce service de monitoring élaboré via la fonction Notifications SMS de Free Mobile, fonctionne avec toutes les versions de Freebox sauf V5 et Crystal. Une nouvelle mise à jour vient d’ajouter à la liste la Freebox Pop. “Grâce à notre système adaptatif que nous avons mis en place l’année dernière, il a été facile et rapide d’intégrer la dernière box de Free à notre système”, Jonathan, le développeur du service.

Cette nouvelle version améliore aussi le monitoring. Plusieurs critères de déclenchement des déconnexions des Freebox ont été modifiés afin d’éviter au maximum les “faux-positifs”. Jusqu’à présent “si les interconnexions entre notre datacenter à Strasbourg et les Freebox testées était saturées ou trop sollicitées, nous les considérions comme une déconnexion. Nous avons augmenté le temps de réponse autorisé de la Freebox afin de pallier ce soucis”.

Réactif, FreeboxSMS informe en moins de 5 minutes l’abonné par SMS et mail lorsque sa Freebox est désynchronisée, utile quand votre alarme est branchée à votre box.

Comment s’inscrire à FreeboxSMS ?

Rien de compliqué :

- Être connecté au réseau de votre Freebox (obligatoire pour l’inscription, le serveur de la plateforme identifie automatiquement votre adresse IP)

- Connaitre son identifiant Free-Mobile pour se connecter à son espace abonné

- Récupérer la clé d’identification que vous trouverez dans les options de votre ligne Free mobile sur votre espace abonné après avoir activé l’option “Notifications SMS”

- Rendez-vous sur freeboxsms.fr et cliquez sur “Vous inscrire” dans le menu du haut et vous laisser guider. Voilà le tour est joué !

Pour toute proposition autour du développement de ce service, deux possibilités : écrire au développeur à l’adresse FreeboxSMS@free.fr ou rejoindre le groupe Facebook “FreeboxSMS.fr”.



from News – Univers Freebox https://ift.tt/2Hz3N7k
via IFTTT

jeudi 22 octobre 2020

L'origine de nos unités de mesure

Des anciens instruments de mesure.
Pourquoi un mètre fait un mètre ? Pourquoi une seconde fait une seconde ? C’est à ça que l’on va répondre aujourd’hui !

Aujourd’hui, le mètre est défini comme la fraction 1/299 792 458 de la distance parcourue par la lumière en une seconde. Cela permet de retrouver l’unité des longueurs si l’on ne dispose que d’un chronomètre et d’une bougie, mais cela ne nous dit pas pourquoi on a pris cette fraction-là et pas une autre.

Certains systèmes d’unités, comme le système d’unités naturelles prennent leur références dans les constantes absolues de l’univers : par exemple, l’unité de la vitesse est exactement 1 quand on l’exprime en termes de $c$, la vitesse de la lumière, car cette vitesse est absolue et constante où que l’on se trouve. On s’affranchit des conversions et des nombres pas ronds : on prend directement ce que l’univers nous donne, peu importe si ce n’est pas à notre échelle humaine.

Notre système métrique, lui, est essentiellement anthropomorphique (propre à l’être humain). Que ce soit la seconde, le mètre ou le kelvin, leurs unités sont purement arbitraires et artificielles. On les exprime en fonction des constantes naturelles aujourd’hui, mais leur origine est tout sauf naturelle.

Leur histoire n’est pourtant pas illogique et c’est de ça que je vais parler aujourd’hui.

La taille d’un mètre

Depuis 1983, le mètre est défini comme la distance parcourue par la lumière dans le vide en une seconde, divisée par 299 792 458. Compliqué vous dites ? Cette méthode est pourtant ultra-précise et impossible à tromper : la vitesse de la lumière dans le vide est absolue et ne varie jamais. Un mètre fera donc toujours un mètre.

Avant cela, le mètre était défini comme 1 650 763,73 longueurs d’onde émises par le krypton 86.

Encore avant cela, la définition du mètre était la longueur d’une barre étalon de platine iridiée conservée dans un institut à côté de Paris. La mesure devait se faire à 0 °C et sous pression atmosphérique standardisée. La barre devait de plus être sustentée à deux endroits précis par deux tréteaux correctement espacés. Cette barre en composée de 90 % de platine et de 10 % d’iridium avait été déclarée comme étant « le mètre » et servait de référence pour le monde entier, ou tout du moins, tous les pays qui avaient signé la « convention du mètre ».

D’ailleurs, pour l’anecdote, cet étalon de platine mesure en réalité 1,02 m, donc deux centimètres de plus ! La mesure d’un mètre était en fait matérialisée par deux repères gravés à même la barre.
Mais là encore : la distance ainsi obtenue n’était pas sortie d’un chapeau…

À l’origine du mètre, c’est-à-dire en 1799, il était défini comme une fraction de circonférence terrestre. Cette définition devait permettre d’avoir une définition commune pour tout le monde, vu qu’il prenait la Terre comme référence.
Il faut savoir qu’avant cette époque, chaque pays, chaque région parfois, avait son propre système de mesure des longueurs, faite de coudées, lieux, pied, pouce, perche, yard, verge, aune, canne, gueuze… pour n’en citer que certaines.

Qui plus est, bien souvent, ces unités étaient fixées par décret royal. Vous pensez donc bien que dans le contexte post-révolutionnaire des années 1790 en France, ceci était absolument inadmissible. Pendant et après la révolution, beaucoup de choses ont évoluées vers un système plus « républicain » et le système des unités de mesure ne fait pas exception à cela.

L’idée d’utiliser une fraction de la circonférence de notre planète fut dès lors retenue. D’autres idées, comme celle de la longueur d’un pendule dont l’oscillation dure 1 seconde, posaient quant à elles des problèmes : la durée de l’oscillation varie en effet avec la latitude à laquelle la mesure est faite !

Du coup, pour définir le mètre, il a en premier été pris la distance entre le pôle Nord et l’équateur, soit le quart de la circonférence de la Terre. Cette valeur étant très grande, il fut décidé de la diviser en 10 000 000 de façon à obtenir une longueur « à taille humaine ».

Donc si le mètre possède la distance qu’elle a, cela vient de là : il s’agit d’une fraction ronde et à taille humaine de la circonférence de la Terre.

Une remarque peut être faite à partir de là : le mètre mesure donc ce qu’il mesure parce qu’on est sur Terre. Si l’on applique la même méthode sur une planète avec une circonférence différente, alors le mètre aurait eu une autre taille. Ensuite, le fait de diviser par dix millions est d’origine humaine : 10 000 000 est bien rond, car nous travaillons en base 10 et nous travaillons en base 10, car nous avons dix doigts. Si nous avions eu des mains différentes, on se serait retrouvé avec une unité différente pour la longueur. C’est pour cette raison que je dis plus haut que nos unités sont anthropomorphiques, et non naturelles.

Quoi qu’il en soit, cette fraction de la mesure de la circonférence terrestre a ensuite été gravée sur une barre de platine baptisée « Mètre des Archives » quelques années plus tard et, bien que les mesures plus récentes de la circonférence de la Terre montrent que la mesure initiale ayant servi à produire le mètre étaient faussée, l’étalon du mètre ne bougerait plus : c’était le Mètre des Archives qui était devenu porteur de la définition du mètre.

Aujourd’hui, cette même longueur est a été traduite en termes d’une distance parcourue par la vitesse de la lumière durant un laps de temps donné, lui donnant sa définition moderne, immatérielle et intemporelle.

La mondialisation grandissante, déjà au début du XIXᵉ siècle, le système métrique et décimal — d’origine effectivement française — a été progressivement partagée, imposée ou adoptée dans ou par les différents pays du monde.

Aujourd’hui, la convention du mètre est signée par la majorité des pays du monde (les exceptions étant surtout située sur le continent africain).

Pour l’anecdote, même les États-Unis sont signataires de la convention du mètre, et depuis 1878 (soit trois ans seulement après la fondation de la Convention), bien-que dans la vie courante celle-ci n’est pas beaucoup appliquée.


Enfin, pour finir sur les distances et à titre d’information : le mile marin mesure 1 852 mètres et correspond à la distance à parcourir vers l’Est pour nous fait gagner 1 minute d’angle en longitude.

Le mile terrestre de 1 609 mètre peut quant à lui être retracé jusqu’à l’époque romaine, correspondant à 1 000 doubles-pas (d’où le nom de mille) de 5 pieds, le pied tirant lui son origine de l’Égypte antique et correspondant à… la longueur d’un pied humain supposé arbitrairement ordinaire et particulièrement moyen.

La durée d’une seconde

Comme le mètre, la seconde est également intimement liée aux paramètres orbitaux de notre planète. En l’occurrence, la durée de la seconde prend son origine comme la subdivision de la durée d’une journée terrestre.

Pour cela, il faut remonter 4 100 ans en arrière, en Égypte antique. Le calendrier égyptien faisait alors état de 12 mois égaux de 3 × 10 jours auquel on ajoute 5 jours épagomènes, c’est-à-dire les 5 jours restants pour atteindre les 365 jours entiers d’une année solaire.

Les astronomes de l’époque avaient nommé un certain nombre d’étoiles dans le ciel, et les considéraient comme des divinités. Leur cycle d’observation durait dix jours, ils étaient nommés des décans. Ces astronomes remarquèrent que le nombre de ces étoiles visibles durant une nuit variaient au cours de l’année.
Prenant comme référence l’été, où le nombre de décans visibles étaient de 12, ils divisèrent donc la nuit en 12 parties égales et décidèrent de garder cette division tout au long de l’année. Cette division de la nuit en 12 « étoiles » a d’ailleurs donné les douze signes du zodiaque dont on parle parfois aujourd’hui.

Plus tard, le jour fut également divisé comme la nuit en douze, découpant la journée entière en 24. C’est ce découpage, très ancien, donc, qui est utilisé aujourd’hui.

Les babyloniens, qui comptaient en sexagésimal (en base 60) ont conservé cette division en 24 heures qu’ils ont ensuite divisée une première fois en 60 puis une seconde fois en 60. La première division fut nommée la minutes, et la seconde fut nommée la… seconde !

Car oui, le nom de l’unité « la seconde » et l’adjectif numéral « seconde » synonyme de deuxième provient de là : la seconde (l’unité) correspond à la seconde (la deuxième) division de l’heure.
La minute, quant à elle, conserve parfois encore sa signification de « première petite division », ou « petite partie » : le terme minute dérivant du latin pars minuta prima, signifiant « première petite partie », avant la pars seconda prima, soit « seconde petite partie ».

Si l’on résume, la seconde correspond à la partie 1/60 de la minute, elle-même étant la 1/60 partie de l’heure, qui à son tour correspond à la partie 1/24 de la journée terrestre. Au total, une seconde correspond à la partie 1/86 400 de la durée d’une journée terrestre moyenne.

Cette dernière définition — la partie 1/86 400 de la durée d’une journée — est celle qu’elle prendra dès le premier congrès internationale des poids et mesures en 1889 et jusqu’en 1956, quand, pour une raison de précision, elle fut définie comme la fraction 1/31 556 925,974 7 de l’année solaire tropique de l’année 1900.

Onze ans plus tard, elle adopte la définition atomique actuelle, à savoir la durée de 9 192 631 770 d’oscillations de la radiation hyperfine d’un atome de césium 133. Remarquons que la définition de la seconde est nécessaire pour obtenir celle du mètre, par l’intermédiaire la vitesse de la lumière.

Contrairement aux unités de distance, où chaque pays avait ses propres unités, l’unité de la durée n’a jamais eu ce problème au cours de l’Histoire (du moins, pas si l’on ignore les différents calendriers). En effet, on peut supposer que le découpage en base 24 puis 60 était suffisamment ancien et suffisamment pratique pour s’être répandu et maintenu dans la plupart des grandes civilisations à travers le monde.

Cela n’a pas empêché les révolutionnaires français de vouloir confectionner un système calendaire et horaire en base 10, où la journée était divisée en 10, l’heure également et la minute divisée en 100 secondes. Mais quand bien même il subsite toujours des horloges en base dix et datant de cette époque, ce système ne s’est jamais répandu et a fini par être oublié.

La masse d’un kilogramme

L’histoire du kilogramme débute lui aussi juste après la révolution française.

L’histoire de la mesure de poids et masses est nettement plus ancienne cependant, autant que le commerce en fait. Les denrées étaient en effet échangées ou vendues en fonction de leur quantité, de leur masse.

À l’instar des unités de distance, les unités de masse étaient également nombreuses au sein d’un continent, d’un pays et même d’une région, voire d’une ville !

Charlemagne avait essayé d’imposer un système uniforme dès le VIIIᵉ siècle dans son royaume, mais ce système a peu à peu été usé et remplacé par d’autres unités de masse locales, souvent créées à des valeurs légèrement inférieures, ou légèrement supérieures à l’étalon de Charlemagne, dans le but de tromper le client d’une transaction au poids.

Ce système devenu confus et impraticable dura tout le Moyen-Âge, jusqu’à la révolution. Nombre de procès et injustices en résultèrent, si bien que Louis XVI voulait déjà imposer de nouveau un étalon de masse standardisé dans son royaume de France.

Après la révolution, la nécessité d’une unité de masse standardisée dans tout le pays fut reconnue et l’on décida de considérer un certain volume d’eau, de le peser, et de considérer cette masse d’eau comme l’unité de masse. L’étalon de masse aurait alors été lié à l’étalon de longueur tout juste défini, par l’intermédiaire d’un volume.

Plusieurs options se présentèrent alors :

  • prendre le poids d’un mètre cube d’eau, pratique pour les transactions de gros sur les navires marchands, et utilisant l’unité de longueur telle quelle ;
  • prendre le poids d’un décimètre cube d’eau, donnant un poids de l’ordre de grandeur de la livre utilisée jusque-là ;
  • prendre le poids d’un centimètre cube d’eau, donnant un poids proche du denier, également en usage à l’époque.

Il fut décrété en 1795 d’utiliser cette dernière option, et de nommer l’unité « le gramme ». Sa définition était :

Le poids absolu d’un volume d’eau pure égal au cube de la centième partie du mètre, et à la température de la glace fondante.

Les étalons de poids furent cependant créés pour peser exactement 1 000 grammes et non pas 1 gramme, pour une question pratique de faisabilité.

Quatre ans plus tard en raison de ça, en 1799, cette unité fut modifiée en ce sens. Il fut également décidé de prendre la masse de l’eau à une température de 4 °C, et non plus 0 °C comme avant ; en effet, l’eau a cette spécificité peu commune pour un liquide d’avoir une densité maximale à une température autre que sa température de fusion, à savoir à 4 °C (3,98 °C exactement) et non pas 0 °C : on parle de l’anomalie dilatométrique que l’eau partage avec quelques autres liquides seulement.

L’unité le kilogramme est donc la seule à porter un préfixe, kilo-, directement dans son étalon de base.

La Convention du Mètre en 1875 ratifia cette décision et le kilogramme devint alors l’unité légale de masse. Durant plus d’un siècle après ça, l’unité du kilogramme était défini par un étalon matériel en platine iridié conservé à côté de Paris sous une double cloche de verre.

Bien que cet étalon pouvait perdre quelques microgrammes de matière avec le temps et l’usure, il devait toujours être « Le Kilogramme », et ce sont donc tous les autres étalons secondaires dont il fallait changer la valeur de masse nominale.

Le fait d’avoir une unité basée sur un étalon matériel représente bien-sûr un problème, et, comme pour le mètre, il fallait modifier cette définition. Ce n’est qu’en 2019 que cette modification a été appliquée, le temps de trouver une méthode capable de produire cette masse de façon fiable et au moins plus précise que l’étalon matériel et d’effectuer les mesures et de les valider.

Aujourd’hui, le kilogramme est défini à partir de la constante fondamentale de Planck. Je vous laisse lire la méthode utilisée et la raison à ce changement dans mes deux articles sortis en 2019 à l’occasion de ce changement historique, ainsi que tous les autres changements apportés au système métrique à cette occasion.

La température d’un Kelvin

Lorsque l’on regarde les unités comme le kilogramme ou le mètre, on constate qu’elles sont toujours positives : ne peut pas avoir de distance ou de masse négative. Cela n’aurait aucun sens physique.

Quand il en vient à la température, l’échelle usuelle des degrés Celsius permet des températures négatives. Ceci à cause de l’origine de cette échelle, qui a été conçue à partir des températures de changement d’état de l’eau : 0 °C pour sa fusion, 100 °C pour son ébullition puis cent divisions entre ces deux points (ajoutons qu’à l’origine, Anders Celsius avait placé le 0 sur l’ébullition de l’eau et le 100 sur sa fusion, ce n’est que plus tard que ceci a été inversé).

S’il y a des températures négatives sur cette échelle, c’est simplement parce que l’on peut avoir des températures plus froides que le point de solidification de l’eau. Le choix de l’eau étant arbitraire et simple à mettre en œuvre, mais n’a en effet aucun sens physique.

Au XIXᵉ siècle, le siècle de la thermodynamique et des balbutiements de la physique des particules, on a découvert que la notion de température était liée à la vitesse de déplacement et de vibration des particules : on parle alors de la température thermodynamique.

En toute logique, il fut émis l’hypothèse à l’époque de l’existence d’un point où les atomes ne bougent plus du tout, et ne peuvent donc pas bouger encore moins. La température à ce point serait donc la température la plus basse imaginable, et sous laquelle il n’y aurait pas de sens d’avoir des valeurs.

Il a été décidé de créer une échelle de températures dont le point zéro commence à cette température-là : c’est l’échelle de température absolue. Pour placer le zéro absolu, on part de l’échelle de Celsius et on utilise les équations de la thermodynamique. Il a ainsi été déterminé que le zéro absolu se situait à 273,15 degrés Celsius en dessous de 0 °C, soit à −273,15 °C.

Pour faire l’échelle de température absolue, on a alors tout simplement décalé l’échelle de Celsius de façon à avoir le 0 K au zéro absolu et la température de fusion de l’eau située plus haut, en l’occurrence à +273,15 K.

L’échelle de température absolue est simplement un décalage de l’échelle de Celsius, mais l’écart entre chaque graduation reste identique. Ainsi, il y a 100 °C entre les températures de changement d’état de l’eau, mais également 100 K. Ce choix de conserver ces graduations est totalement arbitraire là aussi et aurait pu être différent si le choix ne s’était pas porté en faveur de ce côté pratique de la division par cent.

L’échelle de température absolue, en kelvin, est plus juste physiquement, précisément parce qu’elle commence au zéro absolu et qu'il n’y a pas de température absolue négative.

Pour cette raison, on parle donc de « un kelvin » (1 K) et non pas « un degré kelvin » (1 °K) — bien-sûr, nous noterons que l’unité du kelvin ne comporte pas de majuscule, mais que seul son symbole, K, en porte une, car dérivant d’un nom propre, et que cette règle du nom propre ne s’applique qu’aux seuls symboles !

Pendant longtemps, le kelvin était défini comme la différence de température entre le zéro absolu et la température de point triple de l’eau, divisé par 273,16. Mais étant donnée la difficulté d’obtenir une eau suffisamment pure pour en mesurer le point triple, cette définition a été remplacée. Depuis 2019, un kelvin correspond à la température gagnée par une molécule quand on lui communique une énergie cinétique dont la valeur, en joule, correspond à la constante de Boltzmann.
De nouveau, cela fait du kelvin une unité liée à une constante fondamentale de l’univers, comme le mètre, la seconde ou encore l’ampère, dont on va parler tout de suite.

On peut parler très vite de l’échelle de température du Fahrenheit, car elle est… assez drôle. En effet, à l’origine, 1 °F correspond la fraction 1/12 de la fraction 1/8 de la différence de température entre le sang d’un cheval et la température la plus froide mesurée à Dantzig (Allemagne) durant l’hiver 1708. Sur cette échelle, l’eau gèle à 32 °F et bout à 212 °F. Cette échelle fonctionne, mais niveau praticité, on repassera.

Enfin, il existe bien d’autres échelles de températures : Rankine (°Ra), Réaumur (°R, °Ré ou °r), Rømer, (°Rø), Newton, Delisle… mais ils ne sont pas ou peu utilisés dans la vie courante.

L’intensité d’un ampère

Les travaux sur l’électricité sont nettement plus récents que l’histoire de la mesure d’une durée ou d’une longueur. Pour cette raison, l’historique de la définition de l’ampère est nettement moins fournie que celle du mètre ou du kilogramme. Cette unité d’intensité électrique a pourtant une origine logique.

Aujourd’hui, on définit l’ampère à partir de la charge de l’électron : un électron qui passe en une seconde à travers une section donnée d’un conducteur produit un courant d’une intensité égale à 1,602 176 634 × 10⁻¹⁹ ampères (cette valeur correspondant à la valeur de la charge de l’électron, fixée de façon exacte depuis 2019).
Pour obtenir un ampère, cela représente 6,241 × 10¹⁸ électrons passant à travers une section d’un conducteur durant une seconde.

Avant cela, l’ampère étant défini comme l’intensité du courant électrique traversant deux fils conducteurs parallèles et infinis séparés d’une distance de un mètre et produisant une force d’attraction électrique de 2 × 10⁻⁷ newton. Pourquoi ces valeurs étranges ?

Comme pour les autres unités, il faut remonter à l’origine même des travaux qui ont permis de créer cette unité et en l’occurrence, les travaux d’André-Marie Ampère. Il se trouve qu’il avait défini l’unité de l’intensité électrique dans le système C.G.S (centimètre-gramme-seconde) et non le système standard du mètre, kilogramme, etc.

Le principe reste cependant le même, il y a juste des puissances de 10 qui s’appliquent. Ampère définit l’unité de l’ampère comme le dixième du courant électrique qui produisait une force de deux dynes entre deux conducteurs séparés par un centimètre.
Une dyne — dont la racine étymologique est la même que dans dynamomètre — correspond à la force permettant d’accélérer une masse d’un gramme à un taux de 1 centimètre par seconde au carré, et qui équivaut à 10⁻⁵ newtons).

Le facteur 2 dans la force provient du fait qu’il y a deux fils agissant l’un sur l’autre, et le facteur 10⁻⁷ correspond à ce « dixième », mis au carré et multiplié par le 10⁻⁵ du rapport entre la dyne (du système C.G.S.) et le newton (système métrique).

L’ensemble a été dimensionné de façon à ce que l’unité soit de taille utile et pratique : ni trop grande (qui nous aurait constamment obligé à travailler avec des microampères), ni trop petite (ce qui nous aurait valu de traîner de grandes puissances de dix dans tous les calculs).

Après cette définition originale par Ampère lui-même, l’unité de l’intensité électrique a un temps été définie comme l’intensité électrique qui permettait de précipiter 0,001 118 grammes d’argent solide par électrolyse d’une solution de nitrate d’argent, mais a depuis été rebasculée sur une définition impliquant un décompte du nombre d’électrons.

La candela et la mole

Je mets ces deux unités un peu à part. D’une part parce qu’on ne s’en sert pas autant dans la vie courante, et ensuite parce qu’elles ne font parties du système international que depuis 1971. Les autres unités — le mètre, le kilogramme, la seconde et l’ampère — formaient le système MKSA (des initiales de ces unités) depuis bien avant cela, et le kelvin l'ayant rejoint en 1954.

La candela

Pour donner un très bref historique, aujourd’hui la candela est l’intensité lumineuse d’une radiation de 540 THz d’une puissance de 683 watt par lumen, l’unité de flux lumineux.

Très théorique (mais très précise), cette définition remplace la précédente de 1967 qui définisait la candela comme l'éclat d'une sphère de platine incandescente chauffée à sa température de fusion et d'une taille précise.

Le choix d’une radiation lumineuse d’une fréquence donnée de 540 THz correspond à du vert : c’est la fréquence à laquelle l’œil humain normal est le plus sensible. Comme les autres unités (kilogramme, seconde ou mètre) choisies pour être « de taille humaine », la candela l’est également et elle intègre un paramètre anthropomorphique directement dans sa définition, encore aujourd’hui.

Notons que la candela tire son nom du latin pour « bougie ». C’est la même racine que chandelier, ou chandelle, et même candle en anglais. D'ailleurs, l’intensité lumineuse d’une bougie correspond à peu près à une candela, ce qui est la raison initiale de la mise au point de cette unité, destinée aux marchants de bougies ; et aujourd’hui encore, l’un des rares endroits où l’on trouve cette unité c’est sur les lampes et ampoules lumineuses.

La mole
Concernant la mole maintenant, dont la racine est la même que « molécule », il s’agit simplement d’un nombre, d’une quantité. Tout comme on parle d’une douzaine [d’œufs], ou d’une dizaine [d’euros], on parle d’une mole [d’atomes]. Comme une douzaine correspond à 12, une mole correspond à 6,022 140 76 × 10²³ éléments, qui est le nombre d’Avogadro. Bien qu'étant un simple nombre. Il a néanmoins été jugé utile d’attribuer une unité pour cela, vu l’importance qu’elle a partout en sciences, principalement en chimie, même si la raison d'être de cette unité reste débattue, voire critiquée.

La mole initialement était le nombre d’atomes présente dans très exactement 12 grammes de ¹²C (carbone 12), un élément courant et facile à obtenir. Aujourd’hui, on a fixé le nombre d’Avogadro et on dit qu’une mole correspond à ce nombre en atomes.

Il faut aussi noter que la mole n’est utile que si l’on parle d’atomes, de molécules, d’ions ou autres particules élémentaires. C’est en réalité un nombre immense qui ne marche avec rien d’autre. Si l’on prenais par exemple une mole de gouttes d’eau, cela correspond à une couche d’eau de 58 mètres de haut recouvrant toute la planète Terre. Inversement, on trouve environ une mole de molécules d'eau dans 3 cuillères d'eau. Cela donne une idée de la taille d'une molécule…

Cette unité n’est donc réellement utile que pour les particules élémentaires, et cette indication fait partie intégrande de la définition révisée de 2019 de la mole.


Conclusion


L’histoire de nos unités est longue et remonte à plusieurs siècles, voire millénaires. À chaque fois, la grandeur elle-même reste à peu près constante, mais c’est sa définition qui varie.

Ainsi, un mètre a toujours eu la longueur qu’elle a aujourd’hui. Ce qui change c’est comment on décide ce qu’est un mètre :
  • comme une fraction du quart du méridien terrestre, au début ;

  • comme la longueur d’une barre de platine iridiée ;

  • comme un certain nombre de longueurs d’onde de la radiation d’un atome de krypton ;

  • comme une fraction de la distance parcourue par la lumière durant une seconde.


Changer la définition d’une unité n’a donc pas d’implication sur la vie courante, mais d’un point de vue métrologique, cela implique beaucoup de choses et un important travail. Un changement doit alors être justifié : une nouvelle définition devra être plus précise que l’ancienne, et apporter une solution à un problème avec la définition précédente.

Lorsque l’on est passé, pour le kelvin, d’une définition basée sur le point triple de l’eau à une définition basée sur la constante de Boltzmann, on s’est affranchi de la nécessité de recourir à une eau particulièrement pure et avec une composition isotopique bien définie et donc difficile à obtenir. La méthode pour déterminer le kelvin est donc devenue plus sûre, plus précise, même si le dispositif expérimental pour le mesurer est devenu plus coûteux à mettre en place.

Nos unités de base sont également dimensionnées de façon à avoir une taille humaine facile à utiliser. D’autres unités, dérivées, sont façonnées pour convenir au champ d’étude et au domaine d’application. Ainsi, en chimie et physique particulaire, on pourra rencontrer des unités comme le rayon de Bohr, ou l’ångström, alors que l’astronomie emploie des unités comme l’unité astronomique, l’année lumière ou le parsec.

image de Fleur



from Couleur Science https://ift.tt/3dL35zB
via IFTTT

mardi 20 octobre 2020

Photini – Comment éditer les métadonnées de vos photos

Photini est un outil pour Linux et Windows qui permet de visualiser, mais également d’éditer les métadonnées de vos photos. Au travers de son interface graphique, vous pouvez donner à chacune de vos photos un titre, une description, des mots clés et bien sûr un copyright…etc.

Photini est capable de lire les formats de métadonnées Exif, IPTC et XMP des photos, mais également de certaines vidéos. Ce qui est intéressant avec cet outil c’est que vous pouvez éditer ces champs simultanément sur plusieurs photos. Ce traitement par lot est pratique quand vous avez un copyright à placer sur un gros tas d’images.

Une fonctionnalité permet également d’uploader vos images directement sur Flickr ou Google Photos en conservant bien évidemment ces métadonnées pour faciliter ensuite l’indexation sur les sites.

Photini permet également de connaître le modèle et les réglages de l’appareil utilisé, mais également de géolocaliser après coup vos photos à l’aide de coordonnées GPS ou d’une simple adresse postale qui sera ensuite convertie en coordonnées GPS.

Toute la documentation de Photini se trouve ici. Et pour télécharger Photini en .exe pour Windows, c’est par ici.



from Korben https://ift.tt/3m4zRyo
via IFTTT

Manipulez la gravité avec un simulateur d’univers dans votre navigateur

Un petit jeu en ligne vous donne la capacité de créer des objets plus ou moins massifs dans un simulateur d'univers, accessible via le navigateur web. Tout ceci n'est qu'un prétexte pour vous faire apprendre quelques petites choses sur la gravité.

Vous en avez assez de jouer à être une étoile ? Vous avez envie de changer d’échelle ? Alors, tentez l’expérience Gravity, un petit jeu sur navigateur pour découvrir la gravité. Cette fois, vous n’êtes plus un astre lumineux occupé à faire de la nucléosynthèse, mais l’espace lui-même. Comme une sorte de divinité, Gravity vous permet en effet de faire apparaître du « vide »  des objets plus ou moins massifs à votre guise.

Gravity jeu
Tentez donc de créer des systèmes binaires ou de placer en orbite un corps plus petit autour d’un astre plus massif. // Source : NSTMF

Très vite, vous vous rendrez compte que selon la taille de vos objets, vous n’observerez pas les mêmes interactions, trajectoires et même effets sur le tissu de l’espace-temps. Parfois, deux objets de masse proche produiront un système binaire. Ou bien, s’il y a un écart notable, le plus petit d’entre eux se calera en orbite autour du plus gros. Vous n’échapperez pas non plus à des collisions.

Tout ceci est évidemment un prétexte pour découvrir un peu de mécanique céleste. Le site est soutenu par la NSTMF, la National Science & Technology Medals Foundation, qui a pour but de construire des communautés inclusives dédiées aux sciences, technologie, ingénierie et mathématiques à travers les États-Unis. Outre Gravity, d’autres expérimentations sont proposées, autour du son et de la photo.

Jusqu’où pourrez-vous aller sans que tout s’effondre ?

Dès qu’un évènement particulier apparaît dans votre « univers de poche », le site affiche des explications. Par exemple, deux corps célestes de masses différentes ont des effets distincts sur l’espace-temps. Mais quand un objet massif distord l’espace-temps de façon significative, il peut alors influer sur la trajectoire d’objets plus modestes, si ceux si sont suffisamment proches.

Gravity, qui fonctionne sur n’importe quel navigateur (s’il est suffisamment récent, bien sûr) est un bon outil pour se rappeler que la gravité influe sur tout et qu’elle ne se trouve pas que sur la Terre : les lunes, les planètes, les galaxies — elle participe à leur structuration –, les particules et même la lumière. Il suffit pour s’en convaincre de penser aux trous noirs : ceux-ci sont si massifs que les photons, s’ils passent trop près, finissent par être engloutis en « tombant » dedans.

Et que se passe-t-il, d’ailleurs, si vous vous amusez à créer des objets extrêmement lourds dans Gravity et qu’ils se rencontrent ? Hé bien le fameux tissu de l’espace-temps se déchire et cela donne lieu à un trou noir. Félicitations ! Votre univers a atteint une masse critique et s’est effondré. Vous n’avez plus qu’à en recréer un autre pour relancer de nouvelles expériences. En essayant cette fois de ne pas tout détruire.

Mince. // Source : NSTMF

La suite en vidéo



from Numerama.com - Magazine https://ift.tt/2Ize7w6
via IFTTT

lundi 12 octobre 2020

Grise Bouille, Tome IV

Ce recueil, paru le 11 octobre 2020, compile les bandes dessinées publiées sur Grise Bouille entre juillet 2018 et février 2020.

Le Grise Bouille nouveau est arrivé

Une rétrospective d’un an et demi de blog, de l’été 2018 à début 2020…

En quoi le profilage de code peut-il nous aider à lutter contre la fraude fiscale ? Quel est le rayon d’un atome de Savoie ? Faut-il refuser de rendre visite à des personnes qui possèdent une enceinte connectée ? La société industrielle va-t-elle bientôt s’effondrer ?

Partagé entre humour, vulgarisation scientifique et satire politique, le quatrième tome de _Grise Bouille_ vous propose de répondre à toutes ces questions et bien d’autres sous forme de bandes dessinées à lire et à partager librement !

Comme d’habitude, le livre est sous licence libre, gratuit pour le format numérique, 15 € pour le format papier. C’est édité chez Framabook. Si vous avez une liseuse, préférez l’édition EPUB (les dessins sont tourné à 90° pour pouvoir être lus en paysage même sur les liseuses qui ne gèrent pas le format paysage).

Bonne lecture et à bientôt pour de nouvelles aventures 🙂



from Grise Bouille https://ift.tt/34MKTS1
via IFTTT

lundi 5 octobre 2020

Le piège du Cloud se referme sur ses utilisateurs selon le Cigref, qui dénonce de mauvaises pratiques commerciales

Hahaha maintenant que tout le monde s'est rué sur les clouds de Microsoft, Google, Amazon et consors (c'est la mode, hein, le cloud), on se rend compte qu'ils sont juste là pour tirer un maximum de fric. Et que les clients se retrouvent prisonniers des fournisseurs.
(Permalink)

from Liens en vrac de sebsauvage https://ift.tt/2SmAHJZ
via IFTTT

Barrier – Contrôler plusieurs ordinateurs avec un seul clavier / souris

Dans mes jeunes années, j’ai été un gros utilisateur de l’outil Synergy (2006 mon article, ça date) qui permettait d’utiliser plusieurs PC (Linux, Windows) avec un seul clavier et une seule souris.

Mais aujourd’hui, Synergy a bien changé et n’est plus gratuit. Heureusement la relève est là et s’appelle Barrier.

À l’origine, Barrier est un fork (un clone si vous préférez) de Synergy, dont le code est disponible sur Github et qui comme son parent permet d’utiliser un clavier et une souris sur plusieurs machines. Barrier imite le fonctionnement d’un switch KVM, mais de manière logicielle. Ainsi, lorsque vous déplacez la souris hors de l’écran de votre ordinateur, celle-ci arrive sur l’écran de votre second ordinateur.

Magique ?

Possible… Mais ça utilise surtout le réseau local pour ça, et Barrier permet de gagner un peu de place sur le bureau si vous avez plusieurs ordinateurs à dispo en ne conservant qu’un clavier et qu’une souris.

Barrier est disponible sous Linux ainsi que Linux ARM, donc Raspberry Pi, mais également macOS et Windows et comme il est assez proche de Synergy (avec moins de bugs que ce dernier), l’ensemble des tutoriels de l’époque sur Synergy, fonctionnent encore avec Barrier !

Good news !

Barrier est téléchargeable ici.




from Korben https://ift.tt/3jwLP2R
via IFTTT