dimanche 28 novembre 2021

La messagerie par courriel - Delta Chat

Bon allez, je me remet à Delta Chat (sur mon email habituel). Ce n'est pas nouveau, mais je veux lui redonner sa chance, parce que le concept est vraiment excellent.
Le principe ? C'est une application de chat comme Telegram ou WhatApps, super simple à utiliser : messages texte, emojis, envoi de photos, d'images et de fichiers, envoi de messages vocaux, messages éphémères, etc. (mais pas d'appels en direct audio/vidéo). Classique, quoi.
Alors pourquoi une messagerie de plus ? Parce qu'elle utilise juste votre boite mail.  Donc vous ne dépendez pas d'un serveur centralisé. Et c'est chiffré de bout en bout.

Et c'est même encore mieux: Vous pouvez dialoguer aussi avec ceux qui n'ont pas Delta Chat. De son côté la personne verra cela comme des mails standards. Toute réponse qu'elle fera à un de vos messages s'affichera dans Delta Chat chez vous. C'est même plus sympa qu’utiliser une application de mail.
(Bien sûr, si vous voulez que vos échanges soient chiffrés il faut que la personne utilise aussi Delta Chat).

Techniquement, Delta Chat créé un dossier dans votre boite mail pour ne pas que ça se mélange avec votre boite de réception. C'est efficace et très simple à utiliser.
Si on résume:
- Pas de compte supplémentaire à créer: Votre compte Delta Chat, c'est votre email.
- permet de dialoguer avec n'importe qui (même si la personne n'a pas DeltaChat).
- ne dépend pas d'un serveur centralisé.
- chiffré de bout en bout (si votre correspondant a aussi DeltaChat).
- c'est un logiciel libre.
(Permalink)

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mercredi 27 octobre 2021

Pyrates

Un site pédagogique pour apprendre les bases de Python sous forme de jeu: notion de variables, exécution conditionnelle, boucles.
Oh ! Et les équivalents Scratch sont même indiqués.
EDIT: On me signale aussi, plus haut niveau : https://py.checkio.org/
(Permalink)

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samedi 23 octobre 2021

100 Bytes of CSS to look great everywhere - DEV Community

Un CSS minimaliste pour avoir une page web de base proprement présentée:
______________________________________________________________

:root {
 max-width: 70ch;
 padding: 3em 1em;
 margin: auto;
 line-height: 1.75;
 font-size: 1.25em;
}
h1,h2,h3,h4,h5,h6 {
 margin: 3em 0 1em;
}
p,ul,ol {
 margin-bottom: 2em;
 color: #1d1d1d;
 font-family: sans-serif;
}
______________________________________________________________

Un autre framework CSS un peu moins léger (~3ko), mais qui permet aussi de styler une page simplement (en particulier avec des <code> et <blockquote> mieux présentés): https://watercss.kognise.dev/
(Intéressant aussi parce qu'il peut s'adapter automatiquement à la configuration claire/sombre de l'utilisateur.)
(via http://nicolas-delsaux.hd.free.fr/Shaarli/?YnUrhw)

Ce ne sont sans aucun doute pas les seuls framework CSS minimalistes, mais ça reste intéressant.
(Permalink)

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jeudi 23 septembre 2021

Quelques expériences scientifiques simples avec de l’eau

De la verrerie de chimie et de l’eau.
À nouveau un petit article où je vous propose de faire quelques expériences chez vous. Des expériences simples et faciles à faire, mais pas moins étranges. Cette fois, quelques expériences avec de l’eau.

La plupart des expériences peuvent être faites avec des enfants, mais je vous conseille de lire avant vous-même pour en juger : certaines impliquent de chauffer de l’eau ou de la geler.

Geler de l’eau chaude

Un effet assez étrange, c’est de constater que l’eau chaude gèle plus rapidement que l’eau froide. Vous avez bien lu.

Pour cette expérience il vous faut deux petits récipients (plastique ou métal, mais pas en verre), un peu d’eau, une bouilloire et un congélateur.

Remplissez un des récipients avec de l’eau froide du robinet et un autre avec de l’eau bouillante. Placez ensuite les deux récipients au congélateur.

Si vous surveillez les récipients assez régulièrement, vous constaterez qu’après un moment, le récipient qui avait de l’eau chaude a gelé alors que celui avec l’eau froide est encore liquide.

L’eau chaude gèle donc plus rapidement que l’eau froide. On appelle ceci l’effet Mpemba, et le phénomène est encore inexpliqué au début du XXIᵉ siècle

Cet effet contre-intuitif semble également transgresser les lois de la thermodynamique : l’eau chaude a plus de calories que l’eau froide. Il n’est donc pas logique qu’il refroidisse plus vite. Pourtant l’effet est réel, largement observé depuis la Grèce Antique et mis à profit par les restaurateurs dans la confection des glaçons.

Est-ce que les lois de la thermodynamique sont fausses pour autant ? Non, car il semble qu’un grand nombre de facteurs interviennent dans la manifestation de l’effet Mpemba, parmi lesquelles :

  • la pureté de l’eau
  • sa concentration en gaz dissouts
  • les mouvements de convection
  • la puissance du congélateur utilisé
  • forme du contenant

Par ailleurs, il faut aussi être rigoureux dans les définitions : est-ce l’on mesure le temps mis pour que l’eau devienne de la glace ? ou bien le temps mis pour que l’eau atteigne 0 °C ? En effet, l’eau froide atteint bien le 0 °C avant l’eau chaude (ce qui satisfait à la thermodynamique) mais l’eau chaude se transforme ensuite en glace avant l’eau froide.

Car l’eau, même si elle gèle généralement à 0 °C, peut rester liquide bien en dessous ! Ça s’appelle la surfusion et c’est l’expérience suivante.

La surfusion

Vous avez déjà vu de l’eau geler à vue d’œil ? Il s’agit de prendre une petite bouteille d’eau, de la mettre au congélateur, puis de l’en sortir quand elle est bien froide mais encore entièrement liquide.

Un simple choc sur la bouteille suffit alors à geler l’eau d’un seul coup ! Certains le font également avec des bières ou d’autres boissons.

D’après mes propres essais, cela marche aussi bien avec de l’eau minérale que de l’eau du robinet. Par contre, il faut de l’eau fraiche (pas bouillie) et calme (ne pas trop secouer la bouteille) et utiliser préférentiellement un froid modéré, comme le compartiment à glace du réfrigérateur (−4 °C) plutôt qu’un vrai congélateur (−18 °C).

En fait, l’eau se transforme en glace quand les molécules d’eau s’assemblent entre elles et forment un maillage cristallin. Ce processus ne peut généralement pas démarrer seul : il faut un petit coup de pouce pour forcer les molécules d’eau à geler. En temps normal, ceci est produit par une impureté, comme une poussière, ou un choc extérieur.

Quand l’eau est relativement calme et propre, le phénomène de solidification ne se produit pas : l’eau reste liquide à des températures négatives. On dit que l’eau est en état de surfusion.
La surfusion est un état méta-stable : elle subsiste telle quelle, mais une petite perturbation suffit à la transformer en glace en un instant.

Certains lacs très calmes restent ainsi liquides à des températures très froides et c’est à l’origine de l’histoire des chevaux du lac Ladoga, en Russie près de la frontière finlandaise :

Le troisième jour un énorme incendie se déclara dans la forêt de Raikkola. Hommes, chevaux et arbres emprisonnés dans le cercle de feu criaient d’une manière affreuse. […] Fous de terreur, les chevaux de l’artillerie soviétique — il y en avait près de mille — se lancèrent dans la fournaise et échappèrent aux flammes et aux mitrailleuses. Beaucoup périrent dans les flammes, mais la plupart parvinrent à atteindre la rive du lac et se jetèrent dans l’eau. […]

Le vent du Nord survint pendant la nuit […] Le froid devint terrible. Soudainement, avec la sonorité particulière du verre se brisant, l’eau gela […]

Le jour suivant, lorsque les premières patrouilles, les cheveux roussis, atteignirent la rive, un spectacle horrible et surprenant se présenta à eux. Le lac ressemblait à une vaste surface de marbre blanc sur laquelle auraient été déposées les têtes de centaines de chevaux.

— Curzio Malaparte, Kaputt, 1943 (source)

Les chevaux qui s’étaient précipité dans le lac en surfusion ont provoqué sa solidification et les animaux furent pris au piège dedans, avec seulement la tête qui dépassait…

Ajoutons que le phénomène existe aussi lors du passe à l’état gazeux : l’eau peut rester liquide à des températures de plus de 100 °C. Ceci arrive parfois quand on essaye de faire bouillir de l’eau au micro-ondes : l’eau n’est pas remuée par la convection et elle monte en température.

Cela devient très dangereux, car il suffit d’un choc pour que l’eau se mette à bouillir d’un coup en projetant éclaboussant partout.

Pour cette raison, il est déconseillé de mettre de l’eau claire au micro-ondes. Si vous n’avez rien d’autre, mettez votre sucre ou votre café dans l’eau froide puis faites chauffer ça, ou ne faites pas chauffer l’eau excessivement : le simple fait de mettre votre sucre ou votre cuillère dans l’eau suffirait autrement à la faille exploser et vous brûler…

Le diamagnétisme de l’eau

Savez-vous que l’eau est magnétique ?
L’eau, comme tous les matériaux, est ce qu’on appelle diamagnétique : en présence d’un champ magnétique extérieur, il produit son propre champ magnétique opposé.

Dit autrement, l’eau est repoussée par un aimant, peu importe le sens de l’aimant.

Cet effet est présent dans tous les matériaux, mais est un effet très faible et rarement visible. Même le fer et l’acier sont diamagnétiques, mais comme ces derniers sont également ferromagnétiques, l’effet de répulsion diamagnétique est totalement offusqué.

Bien que le diamagnétisme de l’eau soit très faible, il y a un moyen de le mettre en évidence avec un aimant puissant (aimant de disque dur, ou aimant pour soulever une boule de pétanque, par exemple).
Il suffit de mettre un petit bout de papier ou une petite bille de polystyrène sur de l’eau et d’utiliser l’aimant pour le déplacer. Essayez, ça marche !

Bien-sûr, le papier et le polystyrène ne sont pas magnétiques, donc comment ça se fait ?

En fait, l’aimant repousse l’eau très légèrement. Cela est à peine visible, mais comme l’eau forme un creux à la surface, la bille de polystyrène tombe dedans.
Si l’on déplace l’aimant, le creux se déplace aussi et la bille est attirée dans le creux : en apparence, la bille semble suivre l’aimant.

Cet effet est aussi possible avec des corn-flakes. Une idée reçue dit que c’est à cause du fer présent dans la céréale, mais il n’en est rien : le fer sous la forme de nutriment est sous sa forme ionique, pas métallique, et n’est donc pas magnétique. Si la céréale suit l’aimant, c’est à cause du diamagnétisme.

Dévier une flèche avec de l’eau

L’expérience est simple : prenez un verre vide. Derrière, placez un petit bout de carton ou de papier avec une flèche pointant vers la gauche. Regardez la flèche à travers le verre vite : elle pointe vers la gauche.

Maintenant, remplissez le verre avec de l’eau et observez la flèche de nouveau : elle pointe vers la droite !

Ce qui se passe, c’est que sans l’eau, le verre est seulement rempli d’air. Un rayon de lumière qui permet d’observer la flèche passe donc dans le verre, l’air, le verre et de nouveau dans l’air. Or si l’on fait le calcul, les déviations successives du rayon à cause des changements de milieu ne permettent pas d’inverser le sens de la flèche.

Avec l’eau, la déviation est accentuée, car son indice de réfraction est bien plus important que l’air. Ici du coup, les rayons sont déviés à un point où ils ressortent du verre de l’autre côté qu’ils sont rentrés : la flèche semble donc avoir changé de sens :

Réfraction d’un verre vide et d’un verre rempli d’eau.
Passage de l’image d’une flèche à travers un verre vide (à gauche) et un verre rempli d’eau (à droite).

Notez que les changements d’indice permettent de trahir la présence des différents milieux transparents, même s’ils sont purs et sans inclusion. Une goutte d’eau dans l’air est visible, car les rayons qu’il dévie déforment le paysage là où la goutte se trouve.

Si l’on avait à faire à un médium au même indice de réfraction, il serait invisible. C’est le cas par exemple de billes super-absorbantes dans de l’eau : les billes sont bel et bien solides, mais ayant le même indice de réfraction que l’eau, ils sont invisibles das de l’eau.

Un autre exemple serait le verre et la glycérine, comme dans l’expérience du « verre qui disparaît ».

Quantifier l’évaporation de l’eau chaude

L’eau s’évapore : certaines molécules de la phase liquide passent à l’état de gaz, dans l’air.

L’évaporation n’est pas à confondre avec l’ébullition : en effet, l’eau des océans s’évapore sans bouillir.
Mais savez-vous combien d’eau s’évapore en réalité ? Quelques molécules ? Quelques gouttes invisibles ?

Que nenni ! Si vous laissez une tasse d’eau chaude à l’air libre, durant le temps qu’il refroidisse, c’est entre 5 et 10 % de l’eau qui part dans l’atmosphère !

On peut mesurer ça très simplement, mais cela demandera l’aide d’un adulte, car il s’agit de manipuler de l’eau bouillante.

Prenez une grande tasse et remplissez-la d’eau bouillante. Utilisez une règle plongée dedans pour marquer le niveau de l’eau dans la tasse (ou alors remplissez la tasse à ras, mais sans la faire déborder). Puis attendez une bonne heure que l’eau soit refroidie. Enfin, mesurez de nouveau la hauteur de l’eau.

Si tout s’est bien passé, vous verrez que le niveau a baissé d’environ 1 cm dans la tasse ! C’est très loin d’être anodin.

Lors de l’évaporation, les molécules qui quittent la surface sont les plus chaudes de toutes : celles avec suffisamment d’énergie pour devenir gazeuses. Par conséquent, chaque molécule d’eau qui se détache de la surface emporte avec elle de l’énergie thermique de la tasse.

Peu à peu, donc, la tasse finit par ne plus avoir d’énergie thermique et elle refroidit.

Vous pouvez alors faire une autre expérience.
Prenez deux tasses (si possible identiques) et remplissez-la avec le même volume d’eau bouillante. Sur une des tasses, tirez un film alimentaire pour éviter l’eau de s’évaporer, puis attendez de nouveau environ 1/2 heures à 1 heure.
Constatez alors que la tasse sans le film a moins d’eau (de la vapeur s’est échappée) mais qu’elle est de plus nettement plus froide : la vapeur qui est partie a emportée beaucoup d’énergie avec elle !

Ceci est à garder en tête la prochaine fois que vous faites chauffer une casserole d’eau : utilisez un couvercle, et l’eau atteindra le point d’ébullition beaucoup plus rapidement ! Non seulement vous gagnerez du temps, mais vous ferez aussi des économies de gaz ou d’électricité.

Faire léviter et rouler de l’eau dans une casserole

Il est possible de faire léviter une goutte d’eau sur une couche de vapeur. Pour cela, chauffez une casserole (vide), et une fois que c’est bien chaud (plus de 150 °C), versez quelques gouttes d’eau dedans, par exemple à l’aide d’une pipette.

Si la casserole est assez chaude, la goutte d’eau glisse et peut tourner ou se déplacer librement dans la casserole ! Le déplacement se fait pratiquement sans frottements, ce qui la distingue d’une goutte d’eau qui coule normalement, par exemple dans une casserole froide.

Ce qui se passe est que la casserole est chaude, trop chaude, et vaporise l’eau directement à son contact, c’est-à-dire le dessous de la goutte. Cette eau se transforme en gaz sous la goutte d’eau, poussant la goutte vers le haut.
D’une part, ce coussin de vapeur va soulever la goutte, lui donnant sa capacité à léviter et à glisser sans frottements, et d’autre part, la goutte est ainsi thermiquement isolée de la surface de la casserole, l’empêchant de s’évaporer totalement d’un seul coup.

On appelle ce phénomène l’effet Leidenfrost.

Ce phénomène permet par exemple de passer (brièvement) la main préalablement humidifiée sous un flot de métal en fusion sans se brûler : l’eau protègera la main de la brûlure. Idem pour les produits très froids comme l’azote liquide. Dans ce cas-là, c’est l’azote liquide qui se vaporise et produit un coussin d’azote gazeux.
D’ailleurs, si vous versez quelques gouttes d’azote liquide par terre, les gouttes traverseront la pièce comme des billes : elles ne sont pas ralenties par du frottement liquide, vu qu’elles flottent sur un coussin de gaz !

image d’en-tête d’Hans Reniers



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jeudi 19 août 2021

Installer une dashcam dans sa voiture

Position finale de la dashcam dans la voiture.
Ici un petit tuto sur l’installation d’une dashcam « en dur » dans sa voiture, avec branchement directement dans la boîte à fusibles et quelques astuces diverses en plus.

Mon matériel :

  • ma voiture : (Hyundai Ioniq Plug-in)
  • Dashcam : Thinkware F770 (site officiel ; lien Amazon)
  • Câbles de branchement "hardwire" (lien Amazon)
  • (facultatif) Carte micro-SD UHC1 (lien Amazon)
  • (facultatif) Filtre polarisant pour éliminer les reflets du tableau de bord dans la vitre et sur la vidéo (lien Amazon — filtre polarisant pour drône DJI : le filtre seul, en verre, se colle très bien sur la dashcam).

Il y a une carte micro-SD de 16 Go fournie avec cette caméra, et qui suffit pour enregistrer environ 2 h de vidéo full-HD.

Si vous souhaitez pouvoir enregistrer davantage, prenez une carte plus grande. La carte doit être certifiée UHC-1, sinon votre dashcam ne la reconnaîtra pas. Pour info : une carte micro-SD de 64 Go certifiée UHC-1 coûte environ 10 € en ligne, en 2021.

Si possible, privilégiez en plus une carte avec une bonne capacité d’écriture / réécriture (les cartes « endurance » sont précisément faites pour ce genre d’usage, par exemple chez Samsung ou chez Sandisk).
À ces niveaux d’enregistrement en continu, la carte mémoire constitue un consommable, et une bonne carte vous évitera de devoir en changer tous les 4 matins.

La dashcam F770

Je ne suis pas spécialiste en dashcam, mais j’ai trouvé cette référence dans une vidéo où ils montrent comment l’installer dans une Ioniq, donc ma voiture. J’ai décidé de faire pareil.

En voici quelques caractéristiques rapides :

  • prix : 169 €.
  • image : full-HD
  • format des vidéos : MP4
  • support de stockage : micro-SD
  • on peut y brancher un add-on pour ajouter une caméra arrière et ainsi filmer l’avant et l’arrière de la voiture.

Un truc cool : la dashcam peut envoyer le flux vidéo sur le téléphone via du Wifi (il devient un hotspot wifi sur lequel se connecte le téléphone). On peut alors avoir une vision directe de la caméra sur le téléphone, ce qui est très pratique lors de la mise en place et vérifier le centrage. C’est aussi pratique pour mettre en place le filtre polarisant : il doit être orienté correctement pour filtrer les reflets.
L’application permet aussi de récupérer la vidéo sans PC et sans débrancher la carte-SD.

À noter que les vidéos sont coupés en blocs d’une minute qui pèsent chacun environ 80 Mo (soit environ 4,8 Go par heure)

Si l’on n’utilise pas le Wifi, on peut toujours lire les vidéos depuis un PC en retirant la carte micro-SD : l’adaptateur μSD→SD et μSD→USB sont fournis avec. Les vidéos sont directement accessibles sur la carte sans besoin de lecteur spécifique.

Hardwire ou prise allume-cigare ?

De façon générale, il y a deux façons de brancher une dashcam dans une voiture.

La première consiste à brancher la dashcam sur la prise allume-cigare de la voiture.
C’est de loin ce qu’il y a de plus simple : on branche et ça marche.

Attention : normalement, l’allume cigare d’une voiture n’est pas alimenté quand le contact est coupé. C’est très important, sinon la caméra ou tout autre accessoire viderait votre batterie en une nuit et vous ne pourrez plus démarrer le lendemain. Sur certaines voitures, l’allume-cigare pourrait rester allumé ! Il faut s’en assurer avant de laisser la dashcam branché. Faites bien attention !

Cette façon d’installer la caméra laisse cependant apparaître sa prise et une partie du câblage. Pour ceux qui veulent un montage plus propre et discret, on peut utiliser ce qu’on appelle le « hardwire » (« câblage en dur »). C’est la seconde façon de faire.

Avec le hardwire, on branche la caméra directement dans le circuit de la voiture (en passant par la boîte à fusible). Cela demande un peu de bricolage, mais le résultat est nettement plus propre : tous les câbles sont cachés et la dashcam fait alors partie intégrante de la voiture (sans avoir l’air d’un accessoire ajouté après).
Il s’allume directement avec la voiture et s’éteint quand on coupe le contact.

Principe du hardwire

Chaque élément de la voiture (rétroviseur électrique, fenêtres, clignotants, sièges électriques, prises USB…) a son fusible dédié dans la boîte à fusible.

Bien-sûr, par défaut il n’y a pas de prise pour dashcam, mais on peut en créer une : pour ça, on va utiliser un dédoubleur de fusible pour pouvoir brancher un élément en plus dans le boitier. Ainsi, une prise du boitier aura le fusible qu’il avait déjà (par exemple : les vitres électriques) et un autre fusible pour brancher un accessoire tiers, c’est-à-dire votre dashcam.

Le dédoubleur, c’est le petit kit hardwire listé plus haut.

Avec ce système on n’a rien modifié dans la voiture. Pour tout annuler, il suffira de virer le kit et de remettre le fusible original à sa place.

Côté technique

Premièrement, il faut savoir que toutes les voitures n’ont pas les mêmes formats de fusibles. Il faut donc un kit hardwire spécifique. Pour la Hyundai Ioniq, il faut le kit micro-2.
Si vous achetez un kit, regardez bien celui qu’il vous faut.

Ensuite dans une voiture, il y a deux circuits électriques principaux :

  • le circuit alimenté en permanence (qui comprend typiquement les accessoires comme l’alarme, les feux de détresse, le système de verrouillage à distance…)
  • le circuit qui n’est alimenté que lorsque le contact est mis (qui comprend tout le reste : vitres électriques, radio, direction assistée, éclairage extérieur, système d’infodivertissement).

La dashcam doit être branchée sur le second circuit : celui qui n’est sous tension que quand la voiture est allumée (sinon il va rester brancher tout le temps et vider votre batterie en quelques heures).

Note : La dashcam F770 version Royaume-Uni vient directement avec le kit hardwire et sur deux fils : il a le mode normal quand on roule et un mode « parking » basse consommation (qui prend dix image par minute, par exemple) quand la voiture est éteinte. La caméra intègre une sécurité qui détecte la tension de la batterie et se coupe par sécurité quand elle est trop basse.
Cela permet d’avoir un enregistrement H24, voiture éteinte.

La dashcam F770 vendue sur le marché européen est capable de tout ça aussi (je suppose), mais le kit de connexion fourni avec ne le permet pas : le packaging UE ne contient que le connecteur prise allume-cigare (et ne peut donc as se brancher en mode parking).

Cela n’empêche pas de la brancher sur le boîtier à fusibles, mais pour ça il faudra sectionner le câble allume-cigare (avec une pince, donc, et irréversiblement)
À noter que dans mon cas, c’est le vendeur lui-même qui m’a conseillé de faire ainsi.

Bref, il vous faudra faire un choix :

  • soit la brancher sur l’allume cigare (et dans ce cas il suffit d’acheter la dashcam ; recommandé si vous n’avez pas envie de risquer quoi que ce soit, ou pour tester avant).
  • soit la relier à la boîte à fusibles et dans ce cas il faudra en plus prévoir un kit « hardwire » avec des dédoubleurs de fusibles (5-10 €) en s’assurant d’avoir le bon format de fusibles en plus de tout ça (ce kit peut être installé dans un second temps).

Ce qui suit est l’explication pour le hardwire, car c’est ce que j’ai fait.

Le branchement en dur de la dashcam

Quel fusible retirer pour le installer le kit ?

Sur la Ioniq, le boîtier à fusible se trouve à gauche sous le volant. Il y a une trappe qui s’enlève.

Vous voyez alors tous les fusibles avec des numéros 5, 10, 15, 25… écrit dessus : ce sont les courants maximums que permet ce fusible. Pour la dashcam, un fusible de 5 suffit, mais ce n’est pas tout.

Comme j’ai dit, il y a deux circuits sur une voiture :

  • une alimentée 24/7
  • une alimentée seulement après avoir mis le contact

Il faut mettre la dashcam sur le second. Vous pouvez utiliser le schéma de câblage dans le manuel de la voiture ou alors et détecter les accessoires non fonctionnels quand le contact est coupé : typiquement, vitres électriques, radio, éclairage intérieur.
Pour en être sûr, il faut utiliser un voltmètre et vérifier quel fusible se trouve effectivement hors tension quand le contact est coupé.

Les fusibles ont un petit point métallique sur le dessus, qui permet de les tester. Avec le voltmètre, on va mettre la borne rouge sur le fusible et la borne noire sur la masse de la voiture : c’est-à-dire la carcasse ou n’importe quel écrou non peint pas trop loin. Sur la Ioniq, il y en a une dans le boîtier à fusible.

Intérieur de la boîte à fusibles.
En s’aidant du schéma orange sur la trappe du boîtier à fusible, repérez celui des vitres électriques par exemple :

  • Contact coupé, la lecture doit être de 0 V.
  • Contact mis, la lecture doit donner 12 V.

Pour comparer, essayez avec d’autres fusibles : certains afficheront toujours 12 V, même après avoir coupé le contact.

Il faut choisir un fusible : on peut utiliser celui que l’on veut qui réponde au critère ci-dessus. Perso j’ai utilisé celui d’un accessoire non essentiel (et que je n’ai pas) : le volant chauffant.

Dans tous les cas, évitez ceux des airbags ou de l’alarme. Si la dashcam pompe un peu trop de courant, cela peut influer sur leur déclenchement, ce qui serait dangereux.

Une fois que vous avez choisi un fusible, notez-le et repérez-le. Cela nous servira pour après.

Installation de la dashcam

Traditionnellement, on place la dashcam derrière le miroir central. Dans la Ioniq, il y a déjà la caméra de reconnaissance des panneaux et le détecteur d’humidité pour l’auto-désembuage.

Il reste de la place pour la dashcam du côté du conducteur. Prévoyez alors 2 cm de plus à droite pour pouvoir retirer la dashcam de son socle (la dashcam se clip sur son socle par la droite).

À ce stade, il est pratique de mettre le contact, brancher la dashcam sur l’allume-cigare et allumer la dashcam. Connectez-vous au Wifi de la cam avec votre téléphone et utilisez l’application Thinkware et affichez directement le flux vidéo. Vous pourrez alors juger du bon centrage et de la bonne orientation et inclinaison de l’image.

Quand vous êtes sûrs de votre positionnement, et que vous avez vérifié que vous pourrez toujours la retirer du socle, ôtez le film protecteur 3M pour permettre de coller la dashcam sur la vitre.

Je recommande de faire ça par temps chaud et ensoleillé : la colle 3M prend beaucoup mieux lorsqu’il fait chaud et il ne risquera pas de tomber en pleine conduite. Rassurez-vous, ça tient très bien : ça fait 3 mois que je l’ai mis, et elle n’est jamais tombée (encore heureux).

La dashcam collée, il faut maintenant masquer le câble. Dans la vidéo, le monteur a l’ingénieuse idée d’enrouler du ruban adhésif à l’envers (collant vers l’extérieur) autour du câble, et de pousser le câble sous la mousse du plafonnier. Ça marche très bien et ça ne bougera pas. Perso j’ai fait ça par endroit, pas sur tout le câble.

Débranchez la dashcam de l’allume-cigare mais laissez la cam elle-même fixée. En partant de la dashcam à côté du rétroviseur centrale, on va passer le câble sur la gauche, jusqu’à la portière puis descendre en passant derrière le joint en caoutchouc de la portière, et enfin quand on y sera, on passera dans le compartiment à fusibles.

Enfin, passez le connecteur dans la boîte à fusible :

Cacher le câble de la dashcam.

  1. remontez le câble jusqu’au plafonnier
  2. passez le câble sous le plafonnier, jusqu’à la gauche. Arrivé au bout, passez le câble sous le plastique ; attention à l’airbag qui se trouve à cet endroit (n’y allez pas au couteau)
  3. Descendez le câble, caché par le joint de porte (côté intérieur)
  4. passez le câble par derrière dans la boîte à fusible.

(voir en grand)

Installation du kit hardwire

Maintenant que l’on sait où brancher la dashcam et que la câble (avec sa prise cigare) se trouve dans le compartiment à fusibles, on va devoir commencer la partie électrique.

Il faut retirer le fusible que vous avez repéré. Le kit vient avec une pince spéciale pour ça, sinon vous en avez une dans le second boîtier fusible qui se trouve sous le capot (dans le cas de la Ioniq).

Retirez un fusible, insérez ce fusible dans le kit. Ensuite, ajoutez un fusible pour la dashcam (venu avec le kit) :

Branchement du hardwire kit.

Enfin, branchez le kit dans l’emplacement libéré de la boîte à fusible.

C’est bon pour le kit.

Branchement de la dashcam

Schéma de câblage de la dashcam.
« Le fil vert sur le bouton vert, le fil rouge… »

Il faut alors sectionner le connecteur allume-cigare. Perso, j’ai coupé juste sous le connecteur, ne coupant pas trop de fil (si jamais je change de voiture, ça permettra de récupérer la cam et de ne pas manquer de fil).

Dénudez alors les câbles noirs (sur 5~10 cm) puis dénudez les deux petits fils (blanc et jaune sur la mienne) sur 2~3 cm.

Le fil jaune est à connecte au fil du kit hardwire. Au besoin, et avant de souder/nouer les deux fils, passez les fils dans un bout de gaine thermorétractable. Nouez ensuite les fils, glissez la gaine thermo sur la jonction et passez un peu de chaleur dessus pour serrer et fixer la gaine isolante. Branchez enfin le kit hardwire dans son emplacement fusible.

Et le fil blanc ?
C’est la masse : il faut le mettre sur la carcasse de la voiture. Dans la Ioniq, il y a un écrou pas loin : on peut enrouler le fil autour, tel quel, puis utiliser un boulon pour le fixer (le tout sans défaire quoi que ce soit de la voiture).

Il ne reste plus qu’à ranger un peu le fil de la dashcam dans la boîte à fusible (pour éviter que ça ne traîne partout) et à remettre le cache.

Démarrez la voiture et normalement la dashcam s’allume (on peut voir la petite LED du GPS qui s’allume).
Coupez le contact et la caméra s’éteint.

Fini !

Notes à l’utilisation

Si vous avez une vieille carte SD qui traîne chez vous, et que vous la mettez dans la dashcam, vous pouvez l’entendre dire qu’il y a une erreur avec la carte. Souvent au démarrage, mais parfois en pleine conduite.
Dans ce cas, la caméra reboot toute seule. C’est sûrement une section de la mémoire qui ne fonctionne plus, ou alors que la carte n’est pas (ou pas pleinement) compatible. Pour rappel : il faut une carte UHC-1 minimum, capable d’enregistrer de la vidéo HD à la volée.

Si ça se produit trop souvent, remplacez la carte SD par une neuve. Comme j’ai dit, pour ces applications intensives, les cartes mémoire sont des consommables. Il en existe qui sont adaptés à l’enregistrement continu, et qui devraient fonctionner plus longtemps (voir lien au début de l’article).

Parfois la dashcam émet une petite musique de quelques notes, parfois à l’allumage, parfois quelques minutes après le début de la conduite. Je ne sais pas du tout ce que c’est. En règle général par contre, la caméra se fait parfaitement oublier.

De temps en temps, la dashcam dit qu’il faut formater régulièrement la carte. Si les vidéos qui sont dessus ne vous importent pas, appuyez alors sur le bouton « format » de la caméra. La voix dira quand c’est bon.

Intérêt de la dashcam, assurances et législation

La dashcam est une caméra embarquée. Elle filme toute votre conduite, en particulier un accident qui pourrait survenir. Elle peut aussi enregistrer votre vitesse. Certains modèles envoient également tout ça directement dans « le cloud » (ce n’est pas le cas de la F770).

Cela permet donc d’analyser votre conduite, de filmer vos road-trips, ou un « événement » qui surviendrait sur la route. Mais surtout, l’intérêt est de filmer un accident et de fournir l’enregistrement à votre assureur, aux autorités ou au tribunal. Rien ne dit que ça soit accepté comme une preuve, mais ça peut faire pencher la balance et au moins prouver votre « bonne foi ».

Certains assureurs proposent (ou proposaient) des ristournes pour l’usage de dashcam. Pas forcément parce que cela constitue une preuve en cas de sinistre, mais aussi parce que les conducteurs, se sachant filmés, ont tendance à conduire de façon plus respectueuse du Code de la route, et seraient alors moins susceptibles de provoquer un sinistre responsable. Renseignez-vous auprès de votre assurance, et surtout voyez si ça vaut le coup pour vous (en combien de temps le coût de la caméra est rentabilité par la ristourne éventuelle) !

Pour info, certains pays (Russie) les rendent obligatoires. Certains pays (comme le Portugal, l’Autriche ou le Luxembourg) en interdisent l’utilisation pour des problèmes de confidentialité.

Les autres pays, comme la France, restent dans le flou. Et dans le flou juridique.

La loi ne dit rien sur les caméras embarquées, si ce n’est qu’en cas de diffusion, la vidéo doit être anonymisée : les visages et les plaques doivent être floutées.
Il doit également être indiqué (sur la voiture) que celle-ci enregistre tout. La dashcam F770 vient d’ailleurs avec un autocollant destiné à cet effet.

Pour le reste, même si le Cerfa-13806-3 existe pour déclarer la mise en place d’un système de vidéo surveillance protection, il n’est pas sûr que ça soit nécessaire pour une caméra embarquée et mobile : la déclaration est liée à un lieu, et on ne peut pas faire une déclaration pour chaque ville que l’on traverse…

La loi ne suit donc pas les usages actuellement. Ceci étant dit, je suis pas avocat.

Quelques liens :



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jeudi 13 mai 2021

O&O ShutUp10 – Antispy outil gratuit pour Windows 10

Rappel: Si vous êtes sous Windows, après CHAQUE mise à jour de Windows, passez un coup avec ce logiciel (menu Actions > Appliquer tous les paramètres recommandés), car Microsoft n'en a rien à foutre de ce que vous voulez et ré-activera la télémétrie/surveillance de Windows automatiquement sans vous demander votre avis.
(Et rappel de ce lien pour faire le ménage dans une machine Windows: https://sebsauvage.net/wiki/doku.php?id=windows)
(Permalink)

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jeudi 15 avril 2021

Domotique sur terrain isolé, sans électricité ni internet ? C’est possible !

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Si vous suivez le blog depuis un moment, vous savez que nous possédons un terrain de loisirs au fond des bois. Excepté l'eau courante, ce terrain n'est raccordé à aucun réseau: ni électricité, ni téléphone, ce qui pourrait donc rendre compliqué l'installation d'un système domotique. Le matériel disponible aujourd'hui permet toutefois de réaliser une telle installation. Je vous propose donc aujourd'hui de découvrir une installation domotique sur terrain isolé, que j'ai mise en place il y a quelques semaines maintenant.

Domotique sur terrain isolé: pourquoi ?

Certains pourront trouver cela “too much” d'avoir un système domotique dans un chalet au fond des bois. Pour tout vous avouer, cette réalisation a été faite comme un “proof of concept”, afin de voir ce qu'il était possible de faire sur une propriété sans électricité ni internet. Comme on peut le voir, c'est donc tout à faire réalisable !

Ensuite, cette installation a deux rôles:

  • d'une part éviter la consommation inutile d'appareils électriques. Il faut pouvoir garder suffisamment d'autonomie sur la batterie des panneaux solaires si plusieurs jours se suivent avec peu de soleil, à la fois pour alimenter ce système, mais surtout pour avoir de l'éclairage le soir
  • d'autre part assurer une certaine sécurité, notamment au travers de la simulation de présence, qui pourra dissuader quiconque de venir squatter en pensant que l'endroit est occupé. Et grâce au Wifi, d'autres caméras pourront venir rejoindre l'installation si besoin

Etat des lieux de l'habitat isolé

Comme indiqué en introduction, ce terrain isolé n'est ni raccordé à l'électricité, ni au téléphone. Comment faire communiquer cet habitat isolé ? Il faudra pouvoir obtenir une alimentation électrique, et dans l'idéal une connexion internet, afin de pouvoir monitorer son installation à distance.

Connexion internet 4G

La connexion internet n'est pas obligatoire dans le cadre d'une box domotique autonome, comme l'est notamment Jeedom ou Home Assistant par exemple. Ces systèmes peuvent en effet parfaitement fonctionner sans accès internet. Toutefois le but ici est de pouvoir avoir un contrôle à distance sur cet habitat isolé, histoire de surveiller ce qu'il s'y passe, puisque nous n'y sommes pas en permanence. Ici, pas de miracle: en l'absence de raccordement téléphonique, seule une connexion 3G/4G pourra nous aider. Heureusement, bien qu'isolé, ce terrain est couvert par la 4G (notamment par le réseau Orange, les autres opérateurs étant un peu capricieux dans ce secteur).

Pour la connexion, j'ai donc opté pour un petit routeur nomade de chez Netgear, accompagné de son antenne pour améliorer le signal:

-9% NETGEAR Routeur 4G Modem 4G, Nighthawk Routeur 4G LTE AC810 - débit...

Last update was on: 10 avril 2021 11 h 23 min

Si vous avez un peu plus de moyens, son grand frère Nighthawk M1 propose un port ethernet, qui pourra être bien utile pour raccorder notre box internet (il faudra se contenter du Wifi avec le modèle que j'ai) ainsi qu'une fonction NAS pour le stockage de fichiers.

Il existe aujourd'hui bon nombre de routeurs 4G, certains étant moins couteux. Il faudra juste qu'ils aient une connexion Wifi ou ethernet, qu'ils captent suffisamment bien la 3G/4G en fonction de votre emplacement, et idéalement qu'ils possèdent une batterie. C'est le cas des routeur 4G nomades. N'étant pas raccordé au réseau électrique, cette batterie servira de secours afin de maintenir une connexion quoiqu'il arrive.

-15% Huawei E5577 blanc 4G LTE 150 mégabit/s Modem Hotspot WiFi USB, Batterie...
-23% Huawei E5785LH-92C 4G LTE CAT6 Routeur Mobile, Hotspot, Couleur: Blanc

Last update was on: 10 avril 2021 11 h 23 min

Ensuite, bien sûr, il faudra une carte Sim et un abonnement adapté. Pour ma part j'ai opté pour un abonnement chez Prixtel, qui laisse le choix entre l'utilisation du réseau Orange ou SFR. Le premier forfait à 4,99€ pour 5Go de data est suffisant, mais en cas de dépassement, l'abonnement peut passer automatiquement sur une formule au dessus. J'avais même eu cet abonnement à 3,99€ seulement pour un an lors d'une promotion il y a quelques semaines. Difficile de faire mieux !

Alimentation électrique

Concernant l'alimentation électrique, je vous invite à consulter mon article sur le convertisseur 220V. Le système a évolué simplement en y ajoutant des panneaux solaires (3 panneaux solaires de 100w qui m'ont couté moins de 200€ lors d'une promo), et la batterie est une batterie 80Ah de caravane, récupérée à la casse. Cette installation permet d'être autonome pour le peu de besoins en électricité que nous avons (essentiellement de l'éclairage led et la recharge de quelques appareils de temps en temps).

Pour récapituler, j'ai donc: panneaux solaires -> gestionnaire d'énergie -> batterie 12V -> convertisseur 12/220V -> circuit électrique du terrain.

Le circuit électrique qui parcours la propriété est un circuit qui est tout à fait classique: points lumineux, interrupteurs, et quelques prises électriques. La seule différence est qu'à la source de ce circuit, ce n'est pas un compteur EDF, mais l'installation photovoltaïque.

Matériel sélectionné pour la box domotique

Pour la box domotique, je suis donc parti sur Jeedom, que je maitrise bien depuis quelques années. Ici l'installation sera relativement simple, puisqu'elle va se limiter au pilotage de l'éclairage, détection de mouvements, suivi de la température, etc. J'ai donc réutilisé un Raspberry Pi 3 B qui trainait dans un tiroir. En revanche pour ne pas être soumis au risque de SD qui se corrompt, j'ai opté pour une carte fille permettant d'utiliser un petit disque mSata, beaucoup plus fiable qu'une SD, mais moins couteux qu'un SSD.

Pour faire face aux coupures de courant, il est possible d'opter aussi pour une carte ajoutant une batterie au Raspberry Pi, lui procurant jusqu'à 9h d'autonomie.

Sinon, on peut aussi avoir recours à un mini onduleur comme celui que je vous ai présenté il y a quelques jours.

Enfin, côté périphériques, j'ai opté pour le ZigBee, qui a le vent en poupe, et qui a l'avantage d'être très abordable (et puis là aussi j'avais pas mal de périphériques qui trainaient dans mes tiroirs suite à des tests ;-)

Une fois assemblée, on peut par exemple obtenir ce type de box domotique:

domotique terrain isole 21
RPI 3, mSata, et batterie: on est parés !
domotique terrain isole 26
Le dongle Usb ZigBee pour communiquer avec les équipements sans fil

Bon, la difficulté en revanche en entassant les cartes filles, c'est qu'il est difficile de trouver un boitier adapté pour mettre tout cela. Si on a la chance d'avoir une imprimante 3D, elle se révélera donc très utile !

Installation du système domotique Jeedom

L'installation de Jeedom s'est considérablement facilitée: plus besoin d'installer une distribution Debian puis lancer des lignes de commandes pour installer Jeedom. En effet, Jeedom propose directement une image Raspberry Pi toute faite, régulièrement mise à jour. Il suffit de se rendre à l'adresse https://images.jeedom.com/rpi/ et télécharger l'image nécessaire:

Ensuite, avec un programme comme BalenaEtcher par exemple, on écrit l'image sur notre mSata, en le branchant simplement en Usb à l'ordinateur:

A la fin de l'écriture, tant que notre mSata est branché au pc, on en profite pour créer un fichier vide nommé simplement “ssh” à la racine. Cela permettra d'activer automatiquement la connexion SSH du Raspberry Pi pour s'y connecter à distance.

Il ne reste plus qu'à brancher le mSata à notre Raspberry Pi, et raccorder celui ci à une prise réseau et une prise électrique. Si votre Raspberry Pi est à jour, il devrait démarrer automatiquement sur le mSata, sans plus avoir besoin de micro SD. Le boot sur SSD ou clé Usb est en effet natif depuis quelques temps déjà sur le RPI3.

On attend 5min que l'installation se fasse. On peut ensuite utiliser l'adresse https://market.jeedom.com/index.php?v=d&p=find pour trouver cette nouvelle installation Jeedom sur notre réseau, ou faire un scan du réseau pour trouver l'IP du Raspberry Pi.

Avant de nous rendre sur l'interface de Jeedom, il nous reste quelques petits réglages à effectuer. On se connecte donc au Raspberry Pi en SSH via Putty ou une fenêtre terminal, en indiquant l'adresse IP obtenue précédemment, et en utilisant l'utilisateur par défaut: jeedom et mot de passe Mjeedom96.

Une fois connecté, on lance la commande pour lancer le programme de configuration du RPI:

sudo raspi-config

On accède alors au menu de configuration suivant:

On se rend dans le menu Advanced Options, puis Expand Filesystem:

Cela va permettre d'exploiter tout l'espace de notre mSata, les partitions créées automatiquement par le système étant bien plus petites. L'espace sera mis à jour automatiquement au redémarrage du système.

Dernière chose: l'activation du Wifi. Une installation câblée, par ethernet, est toujours préférable, mais ici notre routeur 4G n'ayant pas de ports ethernet, nous nous contenterons d'une connexion Wifi (nous avons aussi la contrainte d'avoir le moins d'équipements possible à alimenter, donc nous évitons le passage par un adaptateur Wifi ethernet et toutes ces solutions).

Dans le menu System Options, on se rend dans le dernier menu relatif au Wireless LAN. Là il faudra indiquer notre pays, le nom du réseau Wifi, et sa clé de sécurité. Il faudra ici indiquer les identifiants du réseau Wifi configuré sur notre routeur 4G, bien sûr.

On peut maintenant quitter le programme de configuration. Le Raspberry Pi redémarre automatiquement et applique les modifications demandées (redimensionnement des partitions et activation du Wifi).

A partir de là notre Raspberry Pi est connecté au Wifi de notre routeur 4G (il faudra donc se connecter au même réseau Wifi trouver sa nouvelle adresse IP pour s'y connecter).

Configuration du système domotique Jeedom

Je ne vais pas vous détailler toute la configuration de Jeedom. Juste quelques points en particulier que je trouve importants pour ce système domotique sur terrain isolé.

Les plugins

Tout d'abord, l'installation de quelques plugins que je trouve essentiels:

  • Plugin officiel ZigBee: il permettra bien sûr de communiquer avec tous les périphériques ZigBee du système, aussi bien les capteurs sans fil que les micro modules. Passé en stable récemment, ce plugin, en plus d'être officiel, a l'avantage de fonctionner avec un dongle ZigBee coutant moins de 30€.
capture decran 2021 04 01 a 16 44 32
  • Weather: ce plugin permet de récupérer la météo locale, ainsi que les heures de lever et coucher du soleil, etc. Des informations très intéressantes pour certains scénarios
  • OpenVPN: installé dans le cadre de l'accès DNS proposé par Jeedom. Permet de faciliter l'accès au système à distance. On peut aussi passer par une redirection de ports et un DynDNS pour avoir une adresse fixe pour accéder à sa box si on n'a pas cette option sur son compte Jeedom.
  • Monitoring: permet de suivre diverses informations relatives à notre Raspberry Pi (température, espace mémoire, occupation CPU, etc.)
  • Mode: permet de créer divers modes, comme “Présent”, “Absent”, “Jour”, “Nuit”, utiles pour certaines conditions dans les scénarios
  • Simulation de Présence: un plugin très bien fait pour mettre en place une simulation de présence, utile justement du fait que nous ne sommes présents que ponctuellement
  • JeedomLink: ce plugin permet de faire la liaison entre plusieurs box Jeedom, et ainsi remonter automatiquement certaines informations. Grâce à ce plugin, je peux ainsi faire remonter toutes les infos et contrôles de la box située sur ce terrain isolé, directement sur ma box principale à la maison. Tout est ainsi centralisé en un seul endroit.
domotique terrain isole 3

Les scénarios

Quelques scénarios ont ensuite été créés. Une simulation de présence est en place via le plugin du même nom, pour la sécurité (la partie alarme est quant à elle laissée sur une alarme Diagral fonctionnant totalement sur batterie avec carte Sim).

Les scénarios créés concernent essentiellement l'éclairage automatique dans certaines zones du terrain la nuit, et l'extinction automatique des lampes dans les batiments quand aucun mouvement n'est détecté pendant 15min, afin de ne pas laisser les lampes allumées inutilement (il faut optimiser notre consommation électrique, fournie je le rappelle par une installation solaire…).

capture decran 2021 04 01 a 17 02 54
Certains déclenchement sont gérés via des scénarios
capture decran 2021 04 01 a 16 58 24
D'autres dans la configuration avancée des périphériques

La sauvegarde

De base, Jeedom effectue une sauvegarde chaque nuit. Si vous disposez d'un pack Jeedom, il est même possible d'envoyer ces sauvegardes dans le Cloud. C'est quelque chose qu'on évitera de faire ici, car cela va bien sûr consommer de la data sur l'abonnement GSM. De plus, cette installation n'a pas vocation à beaucoup changer: donc une fois que la configuration est faite (plugins, périphériques, scénario), on se fait une sauvegarde qu'on garde bien au chaud chez soi au cas où. On peut ensuite laisser Jeedom faire des sauvegardes locales chaque nuit pour les données, mais inutile de les envoyer sur le Cloud.

Notre configuration est terminée !

Mise en place du système domotique sur terrain isolé

Reste à mettre en place cette installation domotique sur terrain isolé aux endroits adéquats.

Les micro modules SonOff ZigBee ont été placés directement dans les boites de dérivation, seul endroit où j'avais suffisamment de place.

Les capteurs sans fil (température et mouvement) ont été simplement posés aux endroits les plus appropriés.

Vient ensuite le “coeur” du système, placé dans les combles de l'un des chalets (n'hésitez pas à cliquer pour zoomer):

De gauche à droite, et de haut en bas, nous avons: la box domotique Jeedom, l'antenne 4G, puis en dessous l'onduleur, le routeur 4G, puis enfin la prise alimentant l'onduleur.

domotique terrain isole 37
La box Jeedom, fixée au mur via son boitier imprimé en 3D

Oui, finalement j'ai opté pour l'onduleur, qui permet d'alimenter à la fois la box domotique et le routeur 4G, avec une excellente autonomie. Et cet onduleur est branché à une prise du système électrique du chalet, alimenté par les panneaux photovoltaiques.

Nous avons donc maintenant: panneaux solaires -> gestionnaire d'énergie -> batterie 12V -> convertisseur 12/220V -> circuit électrique du terrain – > onduleur -> box domotique et routeur 4G.

La batterie 12V nous donne déjà une excellente autonomie durant plusieurs jours sans soleil. Mais si jamais celle ci venait à être un peu faible, l'onduleur pourrait prendre la relève durant plusieurs heures, laissant la batterie 12V se recharger tranquillement.

Le système fonctionne tel quel depuis un peu plus d'un mois maintenant, sans problème particulier. Il me permet d'avoir une remontée d'informations directement sur ma box à la maison, et d'enclencher une simulation de présence quand nous sommes absents (surtout l'allumage de quelques lampes le soir, de façon aléatoire).

La petite chose à améliorer: je n'ai pas le suivi de l'autonomie en énergie. Je ne connais ni la charge de la batterie alimentée par les panneaux solaires (qui est très éloignée du système domotique) ni la charge de l'onduleur. Mais avec le système en place l'autonomie devrait largement suffire.

A noter que ce routeur 4G me permet du coup de connecter d'autres équipements autonomes, comme la sonnette vidéo sans fil Arlo. Fonctionnant sur batterie, cette sonnette vidéo n'avait juste besoin que de Wifi pour fonctionner. Elle a un double rôle dans la sécurité: d'une part si quelqu'un sonne, je peux lui répondre de n'importe où, difficile donc de savoir si l'endroit est occupé ou non; d'autre part elle capture une vidéo du moindre mouvement se déroulant devant le portail de la propriété, ce qui permettra de garder une trace d'un éventuel intrus.

D'autres caméras Wifi type Arlo sans fil pourront ainsi venir compléter l'installation par la suite, ce qui sera moins couteux que de devoir recourir à des caméras 4G (qui nécessitent du coup un abonnement chacune).

Conclusion

Réalisée tout d'abord comme une petite expérience, pour voir s'il était possible d'installer un système domotique sur terrain isolé, cette installation s'avère fiable et pratique. Entre l'utilisation d'un Raspberry Pi 3 et de périphériques ZigBee, tournant à moins de 15€ pièce, le cout de l'installation domotique “pure” reste très abordable (moins de 200€). Le plus couteux est sans doute le routeur 4G. Dans mon cas, entre le Raspberry Pi 3 (avec carte fille et mSata), le dongle ZigBee, les périphériques ZigBee (7 points lumineux, 3 sondes de température, et 7 détecteurs de mouvements), le routeur 4G et son antenne, le mini onduleur, et quelques bricoles pour le câblage, le coût de l'installation est inférieur à 500€.

Pour ce prix, il m'est possible d'optimiser la consommation d'énergie en coupant automatiquement les lampes inutiles, gagner en confort en automatisant l'allumage de certains éclairages extérieurs, et gagner en sécurité grâce à une simulation de présence active quand nous sommes absents. Pas mal !

Bien sûr l'installation évoluera sans doute par la suite. Le problème de l'alimentation électrique et de la connexion internet étant résolus, le dernier problème restant est la portée, puisque nous parlons ici d'un hectare de forêt. Toute la partie concernant les bâtiments principaux ne pose pas de problème, mais il sera difficile de couvrir d'autres bâtiments plus éloignés. A moins d passer peut être par du courant porteur.



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lundi 1 mars 2021

10 astuces et fonctions cachées pour maîtriser VLC comme un pro

C'est vrai qu'on sous-utilise VLC. On s'en sert la plupart du temps comme lecteur vidéo, mais il peut aussi lire les vidéos en ligne et les télécharger, convertir des vidéos, enregistrer et diffuser votre écran, etc.
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dimanche 28 février 2021

Ne dites rien

Rappel: Le téléphone de votre domicile sonne ? Sans doute encore un démarchage ?

Conseil: ➡️ Décrochez MAIS NE DITE RIEN DU TOUT, et surtout pas "Allo ?".

Afin d'optimiser le temps des employés, des machines sont conçues pour appeller des numéros et attendre ce mot "Allo" avant de vous mettre en relation avec un télémarketteur.
Donc ne dites rien:
   - Si c'est du télémarketing, ça va raccrocher tout seul au bout de quelques secondes.
   - Si c'est vraiment une personne, elle finira par vous parler.
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mardi 9 février 2021

Test Atlantic’s IPEOS: une alarme connectée avec fonctions domotique

Test Atlantic’s IPEOS: une alarme connectée avec fonctions domotique

Test Atlantic’s IPEOS: une alarme connectée avec fonctions domotique

Design

Tarif

Fonctions très complètes

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Comme nous l'avons déjà vu à de nombreuses reprises, sécuriser son habitat, ou son local professionnel, est aujourd'hui primordial. Malheureusement les systèmes d'alarme sont parfois exorbitants. L'alarme Atlantic's IPEOS que je vous propose de découvrir aujourd'hui a pour cela de nombreux atouts: il s'agit tout d'abord d'une alarme connectée, disposant d'un secours GSM, d'une batterie intégrée, et même de fonctions domotiques, pour un prix de départ de 349€ (et même 279€ en ce moment pour les soldes !). Passons sans plus attendre à sa découverte…

Présentation de l'alarme Atlantic's IPEOS

L'alarme Atlantic's IPEOS est proposée sous forme de différents packs, contenant plus ou moins de périphériques, en fonction de la configuration nécessaire. Bien sûr n'importe quel kit peut ensuite être étendu en achetant des périphériques séparés.

Le kit Atlantic's IPEOS présenté aujourd'hui est un kit de base, comprenant la centrale d'alarme, son alimentation, un détecteur de mouvements, un détecteur d'ouverture, deux télécommandes, et deux badges RFID. Il sera parfait par exemple pour sécuriser un appartement, avec un capteur d'ouverture sur la porte d'entrée, et un détecteur de mouvement dans la pièce principale. Les parents pourront avoir chacun une télécommande, et les enfants simplement un badge RFID pour désactiver l'alarme en rentrant de l'école par exemple.

Le kit est livré complet, avec vis et chevilles de fixation, piles, et collant double face pour la fixation des détecteurs.

L'élément principal de cette alarme Atlantic's IPEOS est bien entendu la centrale, qui fait aussi office de sirène, de clavier, et de lecteur de badges RFID.

Sur le dessous sont situés deux hauts parleurs pour les informations vocales (oui, cette alarme va vous parler, et en francais s'il vous plait ;-) et la sirène. A noter que le fabricant a depuis rajouté à ce pack une sirène intérieure, la sirène intégrée à la centrale n'étant pas suffisamment puissante pour faire fuir des cambrioleurs (95dB tout de même, qui sauront vous réveiller en pleine nuit).

On voit également passer le câble pour l'alimentation secteur sur la partie basse.

A l'arrière, on aperçoit le système de fixation murale, cette centrale étant complètement pensée pour être fixée à un mur. Il faudra toutefois prévoir une prise électrique à proximité, le câble mesurant 1m environ.

Enfin, sur le côté, nous pouvons apercevoir une fente pouvant accueillir une carte Sim, pour le secours GSM. La batterie de secours et un secours GSM sont deux éléments importants pour une alarme digne de ce nom, et l'Atlantic's IPEOS a tout ce qu'il faut à ce niveau là. Livrée sans carte SIM, n'importe quelle carte pourra faire l'affaire, en désactivant simplement le code PIN pour qu'elle soit reconnue automatiquement.

Mesurant 20cm de large sur 14cm de haut, cette centrale propose un look moderne qui s'intégrera sans trop de mal dans n'importe quel intérieur.

L'écran ainsi que les touches du clavier sont rétroéclairées dès qu'on y touche. Attention, si on est tenté d'appuyer sur l'écran pour naviguer dans les options, il faudra oublier: l'écran n'est pas tactile, il faudra utiliser les flèches en dessous pour naviguer au sein des menus. Heureusement, s'agissant d'une alarme connectée, les réglages pourront se faire depuis un smartphone pour éviter de devoir naviguer dans les menus sur l'écran. Cela reste toutefois une option intéressante pour qui ne souhaite pas utiliser d'application (la centrale peut totalement s'en passer pour fonctionner).

Passons maintenant aux périphériques.

Pour commencer, nous avons deux télécommandes permettant d'activer ou désactiver l'alarme, avec une différenciation entre alarme partielle (pour le soir par exemple) et totale (quand on part de chez soi).

Les périphériques possèdent un QR Code afin de les ajouter facilement au système, en les passant devant la caméra de l'appareil photo. Mais les périphériques étant testés en usine, ils sont normalement déjà appairés au système.

Les télécommandes sont secondées par deux badges RFID: si les télécommandes permettent d'activer / désactiver l'alarme même à travers la porte avant de rentrer, le badge RFID devra lui être passé devant le clavier pour être reconnu.

Les deux derniers périphériques sont deux capteurs, l'un pour détecter les mouvements dans une pièce, l'autre pour détecter l'ouverture d'une porte (ou d'une fenêtre). Le détecteur d'ouverture sera compatible avec les animaux domestiques jusqu'à 15kg (avec un champ de détection de 110° sur 9m).

Le détecteur d'ouverture possède un capteur anti arrachement à l'arrière pour éviter toute fraude.

Les capteurs restent relativement discrets, de par leur design épuré et leur taille.

Tous les capteurs fonctionnent sur pile (autonomie donnée pour 2 ans), l'installation est donc facilitée.

Installation de l'alarme Atlantic's IPEOS

La configuration de l'alarme Atlantic's IPEOS pourra se faire au choix directement sur son écran, à l'aide des touches du clavier, soit via l'application mobile. C'est cette dernière qui nous intéresse particulièrement ici, pour le côté “alarme connectée”.

Afin d'accéder à la configuration, il faudra accéder au menu administrateur sur l'alarme Atlantic's IPEOS, en appuyant 3 secondes sur la touche *, en saisissant le code par défaut (012345) puis en validant par la touche dièse #.

En parallèle, il faudra installer l'application Atlantic's IPEOS, disponible sur Android et iOS. Après la création d'un compte, il suffira de demander à ajouter une nouvelle centrale. 3 Modes d'ajout sont proposés:

Bon, seul l'ajout par point d'accès a fonctionné pour moi :/ La méthode par point d'accès consiste à activer le point d'accès Wifi sur la centrale, puis à s'y connecter avec son smartphone. On renseigne le code Wifi du réseau local à rejoindre, et la centrale se retrouve ajoutée et connectée. Ce n'est malheureusement pas le système le plus simple que j'ai connu pour ajouter une centrale, les deux autres méthodes ne fonctionnant pas, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois. Je vous conseille vivement de vous référer au manuel !

Pour la méthode QRCode, par exemple, l'application passe directement sur l'appareil photo du smartphone, en attente d'une détection d'un QRCode. Mais quel QRCode ? Rien sur la centrale, rien sur l'emballage… En fait il faut se rendre dans le menu SMS-Tel-App de la centrale, et faire défiler tout en bas “QRCode” pour que la centrale affiche enfin un code à scanner sur son écran. On a connu plus intuitif :/ La plupart des systèmes permettent aujourd'hui de se passer de manuel tellement ils sont intuitifs. Ici il faudra le consulter avec attention.

Enfin, heureusement cela n'est à faire qu'une seule fois.

Depuis l'application, on pourra ensuite activer ou désactiver l'alarme, activer un mode SOS, vérifier les derniers évènements, ou encore ajouter des équipements. Ceux fournis avec l'alarme Atlantic's IPEOS sont déjà appairés au système. Mais si vous souhaitez en ajouter de nouveau, un menu permettra de sélectionner très facilement les périphériques à configurer.

Pour une télécommande, par exemple, on sélectionne un numéro de télécommande (jusque 8), puis on scanne le QRcode visible au dos de celle ci pour l'ajouter. Idem avec les autres détecteurs (QRcode à l'intérieur des boitiers). Très simple !

Les périphériques communiquent avec la centrale en 433Mhz, mais de façon cryptée. De plus, la technologie Broadcasting permet de protéger les transmissions sans fil et de parer aux tentatives de brouillage: les éléments communiquent en permanence avec la centrale pour lui notifier la moindre information, comme une alerte, l'état de la connexion, ou encore le statut de la batterie. Le fabricant indique une portée de 150m entre les capteurs et la centrale, ce qui permettra de sécuriser toute la propriété sans soucis.

D'autres capteurs peuvent être ajoutés: détecteur de gaz, d'inondation, détecteur extérieur, et barrière infrarouge. On pourra en tout gérer jusqu'à 32 périphériques et 8 zones sans fil, ce qui devrait convenir à de nombreuses configurations.

L'application permettra de régler les différents paramètres, comme par exemple les temps d'ouverture et fermeture, les numéros des contacts à appeler en cas d'alerte, etc. On retrouvera toutes les fonctions qu'on peut attendre sur une alarme digne de ce nom. Pratique, il est même possible de programmer l'activation ou la désactivation automatique à une heure donnée.

Bien sûr, les alertes se répercuteront également sur l'application mobile: intrusion, perte d'alimentation, etc.

Comme mentionné en introduction, cette alarme dispose également d'un menu “domotique”:

Bon, je n'ai pas pu tester cette partie, n'ayant pas de périphériques adéquats. Il semble s'agir essentiellement d'un module trois voies, capable donc de piloter 3 circuits:

Le manuel n'est malheureusement pas très loquace sur les possibilités. On pourra piloter des éclairages depuis l'application, et sans doute faire en sorte d'allumer des lampes en cas d'alerte. Impossible en revanche de savoir si une éventuelle simulation de présence est envisageable.

Autre détail intéressant: cette centrale dispose d'une communication audio bidirectionnelle: il est ainsi possible d'écouter ce qui se passe, mais également communiquer avec les personnes présentes via son téléphone.

Enfin, notons que cette centrale est compatible avec les services de télésurveillance (via protocole ID Contact ADEMCO).

Conclusion

L'alarme Atlantic's IPEOS m'a au début laissé un peu sceptique à cause de mes difficultés à la connecter à l'application. La procédure mériterait à être revue pour être plus intuitive, comme en affichant par exemple les instructions ou le QRCode directement à l'écran de la centrale lors de la première mise en marche. L'application mérite également d'être un peu optimisée: sur mon smartphone par exemple certains contrôles comme le “+” pour ajouter la centrale se retrouvent cachés derrière le niveau de batterie de mon smartphone, rendant le contrôle impossible à utiliser… Bref, surtout, lisez le manuel avant !

Une fois ce petit passage résolu, l'alarme fait ce pour quoi elle a été conçue. La détection fonctionne correctement, les paramètres peuvent être ajustés assez finement (temps d'ouverture pour avoir le temps de se rendre jusqu'à la centrale pour la désactiver au badge, numéros à appeler, etc.) et une fois l'ensemble bien réglé, l'utilisation s'avère très simple depuis les télécommandes ou les badges.

Entre ces paramètres assez poussés, la batterie intégrée, et la communication possible en GSM, la Atlantic's IPEOS a tout d'une grande. Sans oublier la possibilité de l'utiliser avec un service de télésurveillance, ou encore quelques contrôles domotiques pour compléter le tout.

A 349€, si vous voulez protéger votre logement efficacement et à peu de frais, ce peut être une bonne solution à envisager !

8.4 Total Score

L'Atlantic's IPEOS est une alarme connectée très abordable, mais néanmoins très complète, puisqu'elle propose une connexion Wifi, GSM, une batterie de secours, des fonctions domotique, etc.

POUR

  • Design
  • Tarif
  • Fonctions très complètes

CONTRE

  • Configuration peu intuitive
  • Sirène intégrée trop faible


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mardi 19 janvier 2021

Jami

Sous le coude: un système de messagerie distribué (et pas juste décentralisé comme xmpp ou matrix).
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